Jordan Poppenk



Chaire de recherche du Canada en neuro-imagerie cognitive

Niveau 2 - 2014-07-01
Date de renouvellement : 2019-07-01
Queen's University
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

613-533-6009
jpoppenk@queensu.ca

En provenance de


Princeton University, États-Unis

Objet de la recherche


Étudier la mémoire humaine et la manière dont elle traduit la fonction cérébrale, nos traits et nos habiletés, ainsi que la manière dont nous pensons.

Importance de la recherche


Approfondir notre compréhension des mécanismes de la pensée et de la mémoire, ce qui contribuera à la science fondamentale, à la personnalisation des soins de santé mentale et à l’interprétation des souvenirs de témoins oculaires.

Cerner nos différences mnémoniques


Dans le cerveau humain, l’hippocampe est généralement considéré comme essentiel à la mémoire humaine. Mais avant les travaux de recherche de Jordan Poppenk, les scientifiques ne faisaient généralement pas de distinction entre les parties antérieure et postérieure de l’hippocampe. De nos jours, on sait que cette distinction est l’une des clés pour comprendre le fonctionnement de cette structure.

En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuro-imagerie cognitive, Jordan Poppenk s’appuie sur cette distinction pour comprendre les différences mnémoniques d’une personne à l’autre. Par exemple, la partie antérieure de l’hippocampe favorise la mémorisation « synthétique », la partie postérieure retient mieux les détails. Une personne dont la partie postérieure est plus importante retient peut-être mieux l’information perceptuelle.

Cette distinction peut également avoir une incidence sur d’autres aspects de notre identité. Par exemple, une personne dont la mémoire est plus « floue » a peut-être l’avantage de se souvenir de choses plus facilement. À la vue d’un voile de mariée, elles seront les premières à rappeler à tout le monde le jour où l’oncle Bradley a jeté la mariée à l’eau. D’un autre côté, ces personnes seront peut-être plus sujettes à la distraction.

M. Poppenk et son équipe de recherche analysent ce type d’observations pour créer de nouveaux outils permettant d’évaluer la manière dont nous pensons. Lorsque l’imagerie cérébrale deviendra monnaie courante, ces outils pourraient avoir un certain nombre d’applications. Par exemple, ils pourraient aider les membres d’un jury à interpréter les éléments de preuve d’un témoin oculaire; les employeurs à sélectionner des candidats à un poste et les cliniciens en santé mentale à choisir le traitement le plus approprié pour leurs patients.