De vieux os suscitent de nouvelles découvertes
Megan Brickley s’y connaît en matière d’os – en particulier les osanciens. Ses recherches portent essentiellement sur les restes de squelettehumain des collectivités anciennes.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la bioarchéologie desmaladies humaines, Mme Brickley utilise ses connaissances enbioarchéologie pour examiner les anomalies osseuses causées par exemple par l’âgeou la carence en vitamines.
Mme Brickley et son équipe derecherche s’appuient sur des éléments de bioarchéologie et de paléopathologiepour mettre au point de nouvelles méthodes plus efficaces pour l’étude etl’interprétation des maladies osseuses, produisant ainsi des renseignementsimportants sur les expériences des humains des collectivités anciennes.
Leurs recherchesinterdisciplinaires permettront d’ajouter une dimension temporelle à long termeà notre compréhension des maladies métaboliques et des traumatismes en Europe. Ellescontribueront également à approfondir nos connaissances sur la vie des premierscolons européens au Canada.
Mme Brickleyétudie aussi les liens possibles entre lasanté et la nutrition des populations passées et les conditionssocioculturelles, économiques et environnementales auxquelles elles faisaientface dans leurs collectivités. Sa recherchenovatrice aide à comprendre la santé et la nutrition des sociétés passées.
Les travaux de Mme Brickleypermettront non seulement d’accroître les connaissances sur les membres dessociétés passées et leur style de vie, mais ils pourraient aussi nous aider àmieux comprendre les problèmes de santé actuels, notamment les causes possibleset la portée de certaines affections, comme une carence en vitamine D,l’ostéoporose, le diabète et les maladies cardiovasculaires.