Marie-Claude Vohl



Chaire de recherche du Canada sur la génomique appliquée à la nutrition et la santé métabolique

Niveau 1 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2017-06-01
Université Laval
Instituts de recherche en santé du Canada

418-656-2131, ext./poste 4676
marie-claude.vohl@fsaa.ulaval.ca

Objet de la recherche


Utiliser la génomique pour déterminer les facteurs de risque héréditaires des maladies cardiométaboliques et les effets d’interaction entre les gènes et la diète.

Importance de la recherche


Aider à comprendre comment les facteurs génétiques et nutritionnels influencent les facteurs de risque des maladies cardiométaboliques et faciliter le développement d’approches de nutrition personnalisées.

Associer gènes et nutrition pour favoriser la santé


Les habitudes alimentaires et les facteurs héréditaires sont impliqués dans le développement de l’obésité, du diabète et des maladies cardiovasculaires. Une discipline naissante veut développer des outils pour résoudre ces problèmes de santé. L’application de la génomique à la nutrition a en effet donné naissance à la nutrigénomique, qui se définit comme l’étude des interactions entre divers composés nutritionnels et le génome. Cette discipline permet de caractériser les facteurs génétiques et nutritionnels qui favorisent la santé.

En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique appliquée à la nutrition et la santé métabolique, Marie-Claude Vohl poursuit trois objectifs de recherche. Dans un premier temps, Mme Vohl et son équipe s’efforcent d’identifier les facteurs génétiques et épigénétiques qui modulent les facteurs de risque des maladies cardiométaboliques. En second lieu, ils vérifient la façon dont ces gènes interagissent avec la diète pour moduler les facteurs de risque des maladies cardiométaboliques. Finalement, ils étudient les éléments qui freinent et facilitent l’utilisation des résultats de la nutrigénomique par les professionnels de la santé.

Grâce aux travaux de Mme Vohl, il sera possible de connaître les gènes impliqués dans le développement des facteurs de risque des maladies cardiométaboliques. Nous pourrons aussi mieux comprendre comment les gènes interagissent avec des composantes de la diète pour atténuer ou exacerber le risque cardiométabolique d’une personne. Ces recherches permettront d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et de développer des stratégies de prévention et de traitement mieux adaptées au profil des individus.