Ian Colman



Chaire de recherche du Canada sur l’épidémiologie en santé mentale

Niveau 2 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2016-09-01
Université d'Ottawa
Instituts de recherche en santé du Canada

613-562-5800 ext./poste 8715
icolman@uottawa.ca

Objet de la recherche


Déterminer les facteurs précoces permettant de prédire l’apparition de la dépression et de l’anxiété plus tard au cours de la vie.

Importance de la recherche


Aider à mieux comprendre les causes de la dépression et d’autres maladies mentales courantes, et découvrir de nouvelles pistes pour la prévention et les interventions.

Examiner les causes précoces et les expériences de maladies mentales courantes


La dépression est la principale cause d’invalidité dans le monde et est à l’origine de nombreux problèmes de santé, dont le comportement suicidaire. Malgré une recherche considérable, les causes sous-jacentes de la dépression ne sont pas bien comprises.

Ian Colman, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’épidémiologie en santé mentale, étudie les causes modifiables de la dépression et des tendances suicidaires chez trois groupes vulnérables : les enfants et les adolescents, les militaires et les détenus.

En partenariat avec des organismes locaux et nationaux, ainsi qu’avec des chercheurs de plusieurs pays, M. Colman et son équipe de recherche étudient des données sur la santé à l’échelle de la population pour trouver des indices. Il s’agit notamment des évaluations de la santé mentale de milliers d’enfants canadiens qui ont été suivis par Statistique Canada de 1994 à 2009; de tous les membres des forces armées; et de tous les détenus canadiens condamnés à deux ans ou plus d’incarcération.

M. Colman cherche à mieux comprendre les liens qui relient les facteurs augmentant les risques de dépression et de comportements suicidaires. Par exemple, les difficultés vécues pendant l’enfance, la maladie mentale d’un parent, la toxicomanie, un faible niveau de soutien social et des événements stressants récents sont tous associés à la dépression. Toutefois, les liens entre ces différents facteurs ne sont pas clairs et on ignore lesquels répondraient le mieux à une intervention.

En utilisant des méthodes statistiques avancées, M. Colman et son équipe estiment aussi les effets potentiels de programmes de prévention et d’intervention sur la réduction de la dépression et des comportements suicidaires. Ces approches leur permettront de produire des recherches qui pourraient influencer les politiques et les pratiques à l’échelle locale, nationale et internationale. Ultimement, ces travaux pourraient améliorer la situation des personnes qui présentent un risque de dépression ou qui en sont atteintes.