Chaires de recherche du Canada
Avec plus d’un million et demi de Londoniens et Londoniennes qui travaillent la nuit, l’économie nocturne de la ville est estimée à environ 45 milliards de dollars par année. Mais le nombre de clubs, de bars et de lieux de spectacle LGBTQ à Londres a diminué de façon spectaculaire. En effet, entre 2006 et 2016, le nombre de lieux de vie nocturne queers a diminué de plus de la moitié. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les sexualités urbaines, Amin Ghaziani essaie de déterminer comment la ville réagit à ce changement et quelles sont les innovations proposées par la communauté.
M. Ghaziani et son équipe de recherche étudient les effets des forces économiques et culturelles sur le noyau créatif de la ville la nuit. Ultimement, ils espèrent mieux comprendre les forces à l’origine du déclin des espaces nocturnes queers à Londres et dans d’autres villes du monde.