Comprendre notre climat et son lien avec l’eau, l’énergie et la santé publique
La saine gestion des ressources naturelles du Canada nécessite une bonne estimation des caractéristiques spatiales et temporelles d’un nombre de variables hydroclimatiques et une compréhension adéquate de leur évolution future. Par exemple, la cartographie du potentiel des énergies renouvelables est basée sur l’estimation adéquate d’un certain nombre de variables hydroclimatiques : le débit d’eau pour l’énergie hydraulique, et la vitesse/direction du vent pour l’énergie éolienne.
Les travaux de Taha Ouarda, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en hydroclimatologie statistique, et de son équipe peuvent être regroupés selon trois axes principaux : l’estimation locale et régionale des variables hydrologiques et climatiques; l’estimation du potentiel d’énergies renouvelables; et la modélisation du lien entre les variables hydroclimatiques et la santé publique.
Leur objectif à long terme est de développer un cadre intégré pour la modélisation du risque associé aux variables hydroclimatiques. Par exemple, ils prévoient estimer les conditions pouvant mener à l’occurrence conjointe d’une vague de chaleur dévastatrice et d’une sécheresse extrême et étendue; les conséquences sur l’agriculture, l’alimentation en eau et la santé publique pouvant être sérieuses dans un tel cas.
M. Ouarda et son équipe réaliseront essentiellement des travaux de recherche théoriques et pratiques qui pourront trouver des applications auprès d’organismes privés, publics ou parapublics. Ces recherches auront des impacts industriels, environnementaux, économiques et sociaux importants. Elles devraient permettre de diminuer l’incertitude des estimations reliées à la planification des ouvrages hydrauliques, de mieux planifier les activités de développement des énergies renouvelables et d’élaborer des modèles de planification des services de santé.