Chaires de recherche du Canada
Les femmes et les personnes désignées comme étant de sexe féminin à la naissance sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression au cours de leur vie que les hommes cisgenres. Les troubles dépressifs dans cette population peuvent être déclenchés par des événements liés à la reproduction, notamment le cycle menstruel, la grossesse, la période post-partum et la ménopause. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé mentale en matière de reproduction, Jennifer Gordon découvre des moyens de mieux prédire, prévenir et traiter ces troubles de l’humeur liés à la reproduction.
Mme Gordon et son équipe de recherche se penchent sur les mécanismes biologiques et psychologiques par lesquels les changements hormonaux peuvent influer sur l’humeur. Ils étudient les effets psychologiques des hormones ovariennes et les mécanismes biopsychologiques qui sous-tendent les troubles de l’humeur. Par ailleurs, ils créent et valident un algorithme permettant de quantifier la sensibilité d’une personne aux fluctuations des hormones ovariennes. Enfin, les chercheurs élaborent et diffusent des interventions psychologiques visant à traiter les troubles de l’humeur liés à la reproduction. Ultimement, leurs travaux pourraient contribuer à améliorer la santé mentale des personnes désignées comme étant de sexe féminin à la naissance.