Edward Fon



Chaire de recherche du Canada sur la maladie de Parkinson

Niveau 1 - 2018-10-01
Université McGill
Instituts de recherche en santé du Canada

514-398-8398
ted.fon@mcgill.ca

Objet de la recherche


Mieux comprendre la maladie de Parkinson au moyen d’approches cellulaires, moléculaires et génétiques.

Importance de la recherche


Offrir de nouvelles perspectives en ce qui concerne les causes et les traitements de la maladie de Parkinson.

Mieux comprendre la maladie de Parkinson grâce aux cellules souches


La maladie de Parkinson touche actuellement plus de 100 000 Canadiens, et ce nombre ne cesse de croître en raison du vieillissement de la population.

Au cours des deux dernières décennies, la découverte de plus de 50 gènes qui causent la maladie de Parkison ou qui confèrent le risque de la développer a permis aux scientifiques d’approfondir leurs connaissances au sujet de la neurobiologie de cette maladie. Bien qu’ils ne soient responsables que d’une minorité de tous les cas de maladie de Parkinson, il semblerait qu’une meilleure compréhension de ces gènes permettrait de démystifier la maladie et de mettre au point des traitements, y compris pour ses formes les plus communes.

C’est dans cette optique qu’Edward Fon a mené ses travaux de recherche tout au long de sa carrière. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la maladie de Parkinson, il étudie principalement les processus moléculaires et cellulaires sous-jacents à cette maladie.

Le fait que le nombre de gènes qui fonctionnent ou travaillent ensemble dans les voies cellulaires demeure inconnu constitue l’un des défis majeurs à relever dans ce domaine. Or, des percées récentes en biologie des cellules souches ont permis de produire des neurones à partir de petits échantillons de sang prélevés chez des patients.

Avec l’aide de son équipe de recherche, M. Fon souhaite exploiter ces nouvelles approches dans le but d’étudier et de manipuler les voies cellulaires et les gènes associés à la maladie de Parkinson directement dans des neurones différenciés à partir de cellules souches pluripotentes induites (des cellules maîtresses qui se reproduisent) de patients atteints de la maladie de Parkinson.

En somme, ce projet de recherche permettra de mieux comprendre les mécanismes en cause dans la maladie de Parkinson et d’accélérer la mise au point de nouveaux traitements pour cette maladie aux effets dévastateurs.