Alba Guarné


Chaire de recherche du Canada sur les machines macromoléculaires pour les dommages à l’ADN et leur réparation

Niveau 1 - 2018-10-01
Université McGill
Instituts de recherche en santé du Canada

514-398-3265
alba.guarne@mcgill.ca

Objet de la recherche


Utiliser des techniques de biologie structurelle pour comprendre comment les cellules réparent les dommages à l’ADN.

Importance de la recherche


Contribuer à mieux comprendre les processus qui guident la réparation des dommages à l’ADN et préviennent les maladies, et mener à de nouveaux traitements contre le cancer.

Combattre le cancer de l’intérieur


Les informations nécessaires à la formation de toutes les structures cellulaires et à l’exécution de toutes les fonctions cellulaires sont inscrites dans l’ADN – le maintien de l’intégrité de l’ADN est donc essentiel à la vie.

Mais l’ADN est constamment mis à l’épreuve par des substances naturelles et artificielles qui peuvent l’endommager. Si elles ne sont réparées, les lésions à l’ADN peuvent avoir des conséquences dévastatrices – elles sont par exemple la cause sous-jacente de nombreux cancers. Sur un plan biologique, les humains ont été bâtis pour résister à certains de ces dommages : les cellules ont des moyens sophistiqués pour repérer et réparer chaque jour avec précision des centaines de milliers de lésions de l’ADN. Mais ces mécanismes ne sont pas sans failles. La plupart des tumeurs cancéreuses présentent des anomalies dans la façon dont leurs cellules corrigent les dommages à l’ADN.

Si ces défauts contribuent à la croissance des tumeurs, ils constituent aussi un tendon d’Achille que nous pouvons cibler avec de nouveaux traitements contre le cancer. C’est exactement ce que fait Alba Guarné, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les machines macromoléculaires pour les dommages à l’ADN et leur réparation. À l’aide de techniques de visualisation à l’échelle atomique, Mme Guarné et son équipe de recherche étudient le fonctionnement des machines de réparation de l’ADN. Comprendre comment les protéines de réparation de l’ADN fonctionnent dans des cellules saines constitue la première étape dans la mise au point de stratégies visant à faire des mécanismes de réparation de l’ADN des armes pour tuer les cellules cancéreuses.

Les travaux de Mme Guarné et de son équipe fourniront les précisions moléculaires dont nous avons besoin pour comprendre les processus qui guident la réparation des dommages à l’ADN et préviennent les maladies. Leurs recherches pourraient aussi mener à de nouveaux traitements contre certains cancers.