Résumé
La formation médicale au Canada vit une transition importante : la prochaine génération de médecins est de plus en plus évaluée en fonction de ce qu’ils sont capables de faire, et non seulement selon le temps qu’ils passent à se former.
En vertu de cette approche axée sur la compétence, les médecins auront plus d’accompagnement individuel au cours de leur résidence, des évaluations plus fréquentes et plus d’occasions de s’assurer qu’ils sont prêts pour une pratique autonome, sans supervision. Mais nous n’avons pas encore clairement établi la façon de tirer le maximum de ce nouveau système.
Shiphra Ginsburg, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en enseignement des professions de la santé, travaille en ce sens. Elle produit les informations nécessaires pour examiner, tester et optimiser cette nouvelle démarche de formation, à mesure que celle-ci est mise en œuvre dans les écoles de médecine.
Plus précisément, Mme Ginsburg et son équipe de recherche évaluent les données qui soutiennent cette approche et prennent en compte les points de vue des patients et des apprenants. Ils aident également à définir à quoi devrait ressembler la compétence médicale et de quelle façon la rétroaction et l’évaluation peuvent être utilisées conjointement, et ils cherchent à déterminer la valeur des évaluations écrites subjectives, par opposition à des notes chiffrées. De plus, Mme Ginsburg et son équipe nous éclairent sur la manière d’enseigner et d’évaluer le professionnalisme en tant que compétence fondamentale et habileté essentielle pour les médecins.
Ultimement, les travaux de Mme Ginsburg aideront à faire en sorte que la formation des médecins corresponde mieux à la manière dont nous souhaitons être soignés, aujourd’hui et à l’avenir.