Résumé
Le déclin cognitif est un phénomène normal du vieillissement. En fait, à l’âge de 45 ans, la mémoire d’une personne diminue généralement à un niveau inférieur à celui qu’elle avait dans la vingtaine. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la cognition et le bien-être, John Anderson essaie de déterminer quel ensemble complexe de circonstances pourrait mener à une performance cognitive optimale à un âge plus avancé.
M. Anderson et son équipe de recherche examinent comment des facteurs contextuels (comme le moment de la journée, la consommation de caféine, le manque de sommeil et l’humeur) ainsi que des facteurs expérientiels tout au long de la vie (comme l’exercice, le bilinguisme et l’éducation) peuvent retarder le déclin cognitif lié au vieillissement. À l’aide de méthodes comportementales et de neuro-imagerie, ils étudient l’impact de ces facteurs et d’autres facteurs clés afin d’optimiser le potentiel cognitif des personnes âgées.