Résumé
Les chercheurs utilisent l’imagerie par spectrométrie de masse (ISM) pour étudier la distribution spatiale de nombreuses surfaces différentes. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en omique spatiale, Melissa Passarelli utilise les technologies d’ISM pour cartographier la distribution de biomolécules (comme les peptides, les protéines ou les lipides) et de produits pharmaceutiques dans les tissus. Elle mène également des expériences de science omique spatiale sous-cellulaire (qui conjuguent l’analyse moléculaire et l’information spatiale sur la localisation d’une cellule dans le tissu), afin d’examiner les changements métabolomiques qui surviennent en raison de l’activation ou de la différenciation cellulaire, de la détérioration des médicaments et des maladies.
Plus précisément, Mme Passarelli et son équipe de recherche mettent au point des applications de diagnostic du cancer basées sur l’ISM, en utilisant les caractéristiques des tumeurs pour prédire les pronostics des patients et en concevant des méthodes pour tester les traitements. Ils utilisent également des signatures omiques unicellulaires pour caractériser le rôle de la polarisation des macrophages et de l’activation des lymphocytes T dans l’inflammation des tissus et ils élaborent un moyen d’évaluer l’efficacité et la toxicité des médicaments.