Résumé
L’activité humaine modifie le climat d’une manière sans précédent et irréversible. Astrida Neimanis, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sciences humaines environnementales féministes, examine la catastrophe climatique imminente dans une optique environnementale féministe axée sur les relations entre les êtres humains et l’eau.
Mme Neimanis et son équipe de recherche travaillent sur des stratégies permettant de vivre avec la catastrophe climatique. Ils développent l’« hydroféminisme », un cadre théorique qui intègre les préoccupations féministes, de justice sociale et environnementales, et ils testent ces théories au moyen d’études de cas explorant les relations entre les humains et les paysages aquatiques. Ils rassemblent également des artistes, des éducateurs, des décideurs et d’autres membres de la communauté dans des ateliers de recherche collaborative. En plus de générer de nouvelles connaissances théoriques, ils espèrent apporter une contribution aux méthodes d’enseignement, améliorer les modèles de résilience communautaire et mettre en évidence la manière dont les arts et les sciences humaines peuvent contribuer à la réponse aux changements climatiques.