Résumé
Une personne subit une injustice épistémique si on ne la croit pas (ou on ne cherche pas à la comprendre) parce qu’elle appartient à un groupe social non dominant (p. ex., femmes, minorités sexuelles, Autochtones, personnes racisées comme non blanches, personnes handicapées ou neurodiverses). L’injustice épistémique mine la participation à l’élaboration et à l’échange de connaissance, qu’on appelle « agentivité épistémique ».
Amandine Catala, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en philosophie de l’injustice et de l’agentivité épistémiques, entend valoriser l’agentivité épistémique des groupes sociaux non dominants. Les travaux de Mme Catala et de son équipe de recherche visent à révéler les rapports, sous-explorés, entre l’injustice épistémique et plusieurs problèmes sociaux, pour mieux comprendre et contrer l’injustice épistémique et ces problèmes sociaux.