Résumé
Nous savons que les baies présentent de nombreux avantages pour la santé. Leurs effets antioxydants, antimicrobiens et anti-inflammatoires peuvent aider à lutter contre des maladies comme le diabète, l’obésité, le cancer, les maladies neurodégénératives et les troubles cardiovasculaires. Mais les changements climatiques ont des répercussions sur la production et le rendement de nombreux types de baies. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’horticulture des baies, Lauren Erland entend améliorer la résilience climatique des systèmes horticoles de baies.
Mme Erland et son équipe de recherche utilisent comme modèles des espèces sauvages et cultivées de Vaccinium (canneberges, airelles, airelles rouges et bleuets). Ils déterminent la résistance de ces baies au climat, caractérisent leurs mécanismes de résistance et conçoivent des produits à base de baies. En mettant en lumière les fondements biologiques de la résistance au climat, leurs travaux contribueront à la sélection et à la propagation de variétés de baies appétissantes, à la conservation et à la récolte durable d’espèces de baies sauvages, ainsi qu’à la mise au point de technologies et de produits verts.