Résumé
Notre population vieillit à un rythme sans précédent. En conséquence, l’incidence de la démence devrait doubler au cours de la prochaine décennie. Et ce sont les personnes âgées isolées socialement ou qui se sentent seules qui sont les plus susceptibles de souffrir de cette maladie. La recherche suggère que nous pourrions prévenir jusqu’à 40 % des cas de démence en ciblant ces facteurs de risque.
En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le vieillissement et les soins de longue durée, Natasha Gallant étudie l’isolement social et la solitude en tant que facteurs de risque modifiables de la démence chez les personnes âgées. Dans cette optique, Mme Gallant et son équipe de recherche comparent les personnes âgées atteintes ou non de démence qui vivent une situation d’isolement social et de solitude. Ils étudient la façon dont ces aînés expriment leur sentiment de solitude lorsqu’ils sont seuls et lorsqu’ils sont en compagnie d’autres personnes. Ultimement, Mme Gallant entend trouver des moyens de réduire l’isolement social et la solitude chez les aînés, en particulier chez les personnes atteintes de démence qui vivent dans des établissements de soins de longue durée.