Résumé
Même si la législation sur les droits de la personne interdit la discrimination, des pratiques discriminatoires persistent, en particulier au sein des organismes de sécurité publique. Et elles ne se limitent pas à l’environnement interne; des rapports décrivent des exemples de personnes privées de justice ou d’accès à des services en raison de leur sexe, de leur sexualité ou de leur race, par exemple. Non seulement les coûts sont importants pour les individus et les organisations, mais l’incapacité des figures d’autorité à protéger les droits des citoyens qu’ils servent porte atteinte au cœur même d’une société démocratique.
En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement organisationnel fondé sur les droits, Angela Workman-Stark examine ces questions sous l’angle des droits de la personne. Mme Workman-Stark et son équipe de recherche élaborent un cadre qui intègre les systèmes et les pratiques requises pour préserver et promouvoir les droits de la personne dans des organisations qui ont tendance à adopter des pratiques discriminatoires. Ils s’efforcent de comprendre comment et pourquoi les violations des droits de la personne persistent dans les organisations de sécurité publique, et d’identifier les leviers essentiels qui renforcent les droits de la personne, la justice et l’inclusion.