Katherine Borden



Chaire de recherche du Canada en biologie moléculaire dans le noyau cellulaire

Niveau 1 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2011-10-01, 2018-09-01
Université de Montréal
Instituts de recherche en santé du Canada

514-343-6291
katherine.borden@umontreal.ca

Objet de la recherche


Découvrir de nouveaux mécanismes qui aident les cellules cancéreuses à se propager et à développer une résistance aux médicaments, et appliquer ces connaissances dans des essais cliniques de phase initiale.

Importance de la recherche


Mener à de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques pour lutter contre le cancer.

Le rôle de la désinformation dans le cancer


Le cancer continue de représenter un problème de santé majeur au Canada, causant chaque année environ 80 000 décès. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie moléculaire du noyau cellulaire, Katherine Borden travaille à découvrir comment les cellules cancéreuses se développent et se propagent dans le corps, et pourquoi nombre d’entre elles sont résistantes aux médicaments contre le cancer.

Mme Borden et son équipe de recherche se concentreront sur un élément essentiel du système de transfert d’information dans les cellules qu’on appelle l’ARN messager. Celui-ci sert d’intermédiaire entre les gènes et leur forme active, les protéines. Mme Borden et son équipe ont déjà découvert que des erreurs dans la position de l’ARN à l’intérieur d’une cellule modifient le message de l’ADN, entraînant des changements indésirables dans la cellule et son milieu environnant.

En altérant l’architecture cellulaire, ces changements dans l’emplacement de l’ARN permettent aux cellules de se faufiler plus facilement le long des tissus ou de s’introduire dans les vaisseaux sanguins : des caractéristiques fondamentales dont les cellules cancéreuses ont besoin pour se propager. Mme Borden et son équipe ont déjà identifié une protéine précise (appelée eIF4E) comme étant un facteur essentiel dans ce processus et ont élaboré un moyen de la cibler chez des patients.

Ils ont également appliqué ces résultats dans des essais cliniques de phase initiale visant une forme agressive de cancer du sang appelée leucémie aiguë myéloblastique (LMA). Ils expérimentent des moyens de surmonter la résistance aux médicaments dans la LMA et examinent les avantages de modifier l’environnement des cellules d’une tumeur pour le rendre moins attirant pour le développement des cellules tumorales.

Ultimement, les conclusions de Mme Borden pourraient avoir des répercussions non seulement pour la LMA, mais aussi pour des cancers de la tête, du cou et du sein.