Réduire les coûts de développement de nouveaux aéronefs et systèmes aériens sans pilote
Les nouveaux aéronefs et systèmes aériens sans pilote exigent un grand nombre d’essais en vol avant de pouvoir être considérés comme sécuritaires. Ruxandra Mihaela Botez, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de modélisation et de simulation d’aéronefs, s’efforce de trouver des moyens originaux d’assurer leur sécurité, tout en réduisant le nombre d’essais en vol nécessaires pour leur validation expérimentale.
Mme Botez et son équipe de recherche utilisent trois principaux appareils afin de réduire le nombre d’essais exigés. Le premier est un simulateur de vol utilisé pour obtenir des modèles haute fidélité de dynamique de vol pour le Cessna Citation X, qui sont validés à l’aide d’essais en vol. Ce simulateur est aussi utilisé pour tester et valider différentes technologies déformables et d’optimisation des trajectoires. Le deuxième appareil est la soufflerie Price-Païdoussis, qui sert à concevoir et à tester l’aérodynamisme, l’aéroélasticité et les contrôles, ainsi que des technologies déformables pour les aéronefs et systèmes aériens sans pilote. Finalement, Mme Botez et son équipe utilisent deux systèmes aériens autonomes (UAS-S4 et UAS-S45) pour concevoir et tester des systèmes déformables et de commande active.
En réduisant la quantité de données nécessaires issues des essais en soufflerie et en vol, les travaux de Mme Botez pourraient réduire considérablement la consommation de carburant, les coûts et les temps de vol. Ils pourraient aussi mener à la conception d’aéronefs et de systèmes aériens sans pilote plus verts.