Philippe Sarret



Chaire de recherche du Canada en neurophysiopharmacologie de la douleur chronique

Niveau 1 - 2012-11-01
Date de renouvellement : 2019-11-01
Université de Sherbrooke
Instituts de recherche en santé du Canada

819-820-6868, ext./poste 12554
Philippe.Sarret@USherbrooke.ca

Objet de la recherche


Déterminer le rôle des récepteurs couplés aux protéines G dans la physiopathologie de la douleur chronique.

Importance de la recherche


Mener à la mise au point de nouveaux analgésiques non morphiniques pour traiter la douleur chronique.

Nouveaux moyens de traiter la douleur chronique


La douleur chronique est une douleur qui ne s’en va pas. De 20 à 30 p. 100 des Canadiens souffrent aujourd’hui de douleur chronique modérée à intense, et près de 80 p. 100 des consultations médicales sont reliées à des problèmes causés par la douleur. Soixante-dix pour cent des malades souffrant de douleur chronique ne sont pas soulagés par les analgésiques d’ordonnance tels que la morphine, principalement en raison de leurs effets secondaires. Une meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques à l’origine de ces douleurs rebelles est donc essentielle pour pallier la souffrance de millions de personnes en attente d’un traitement efficace. Le programme de recherche du professeur Philippe Sarret met l’accent sur la découverte de nouvelles classes d’analgésiques non morphiniques pour une prise en charge plus efficace et plus personnalisée de la douleur chronique. Ce programme vise notamment à mieux comprendre le mode de fonctionnement d’une famille de récepteurs membranaires, les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), dans la maîtrise de la douleur.