Albert Descoteaux



Chaire de recherche du Canada en biologie du parasitisme intracellulaire

Niveau 1 - 2017-11-01
Université du Québec, Institut national de recherche scientifique
Instituts de recherche en santé du Canada

450-687-5010, ext./poste 4465
albert.descoteaux@iaf.inrs.ca

Objet de la recherche


Étudier la biogenèse et la fonctionnalité des vacuoles (cavités du cytoplasme des cellules) qui abritent le parasite intracellulaire Leishmania.

Importance de la recherche


Découvrir de nouvelles approches pour prévenir et traiter des infections causées par des microbes intracellulaires.

Détourner à son avantage la machinerie de fusion membranaire


La leishmaniose est l’une des maladies tropicales négligées les plus répandues dans le monde; elle est endémique dans près de 100 pays. Elle est causée par le parasite Leishmania et se manifeste par des affections cutanées ou viscérales. Aucun vaccin efficace n’est disponible, et l’arsenal pharmacologique utilisé pour traiter cette maladie est limité et son efficacité est réduite en raison de la propagation de la résistance à ces médicaments. Il est donc essentiel d’étudier les mécanismes permettant au parasite Leishmania de déjouer le système immunitaire et d’échapper ainsi à la destruction.

Albert Descoteaux, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie du parasitisme intracellulaire, étudie les mécanismes par lesquels le parasite Leishmania manipule divers processus de sa cellule-hôte, le macrophage. Cette population de cellules du système immunitaire est normalement chargée de détruire les microbes et d’activer le système immunitaire. En particulier, M. Descoteaux et son équipe de recherche s’intéressent aux compartiments intracellulaires, ou vacuoles, à l’intérieur desquels Leishmania se réplique. En utilisant des approches de biologie cellulaire et moléculaire, ils sont en mesure d’élucider le rôle de la machinerie de fusion membranaire du macrophage dans la biogenèse et les fonctions de ces vacuoles. En parallèle, ils étudient l’impact du parasite sur la fonction de cette machinerie de fusion membranaire.

En aidant à mieux comprendre la biologie des vacuoles parasitophores (qui contiennent le parasite), les travaux de M. Descoteaux permettront d’ouvrir la voie à de nouvelles stratégies vaccinales et thérapeutiques contre le parasite Leishmania, qui pourront aussi être appliquées à combattre d’autres infections causées par des microbes intracellulaires.