Jean Martin Beaulieu



Chaire de recherche du Canada en psychiatrie moléculaire

Niveau 1 - 2017-11-01
University of Toronto
Instituts de recherche en santé du Canada

416-978-1125
martin.beaulieu@utoronto.ca

Objet de la recherche


Découvrir les actions des molécules qui interviennent dans les troubles psychiatriques et leur traitement.

Importance de la recherche


Apporter de nouvelles connaissances en vue d’améliorer les traitements de maladies mentales telles que la schizophrénie, la dépression et le trouble bipolaire.

Percées sur le plan des données moléculaires au service de la maladie mentale


D’après les estimations, un Canadien sur deux aura été atteint d’un trouble mental avant l’âge de 40 ans. Parallèlement à l’intensification des campagnes de sensibilisation aux questions de santé mentale, la recherche sur le traitement et la prise en charge des troubles mentaux prend de l’ampleur.

Depuis les années 1950, la thérapie antipsychotique — prise de médicaments qui contrôlent l’action des trois principaux neurotransmetteurs dans nos corps, soit la dopamine, le norépinéphrine et la sérotonine — est souvent utilisée comme traitement des maladies mentales. Toutefois, l’on ne comprenait pas bien les mécanismes biologiques qui font agir les médicaments antipsychotiques dans le traitement et la prise en charge de ces maladies.

M. Jean-Martin Beaulieu, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en psychiatrie moléculaire, conjugue la génétique, l’édition du génome, les études comportementales et la biochimie pour dévoiler comment les mécanismes cellulaires et moléculaires régulés par des drogues psychoactives entrecroisent les facteurs génétiques de risque de maladie mentale.

Les découvertes fondamentales de M. Beaulieu et son équipe contribuent à éclairer l’élaboration de nouveaux médicaments et la mise au point de nouvelles technologies d’élaboration de médicaments. Par exemple, la découverte capitale de M. Beaulieu sur la façon dont les stabilisateurs de l’humeur comme le lithium ciblent les mécanismes de signalisation cellulaire qui contrôlent notre comportement a mené à des améliorations dans cette catégorie de médicaments et, de ce fait, à un meilleur traitement du trouble bipolaire.

En offrant de telles informations sur la biologie sous-jacente aux psychotropes, la recherche de M. Beaulieu contribue ultimement à l’avènement de traitements améliorés et sécuritaires pour les personnes atteintes de troubles mentaux au Canada et ailleurs dans le monde.