Miriam H Beauchamp



Chaire de recherche du Canada sur les lésions cérébrales traumatiques chez les enfants

Niveau 2 - 2017-01-11
Université de Montréal
Instituts de recherche en santé du Canada

514-343-6111, ext. 35171
miriam.beauchamp@umontreal.ca

Objet de la recherche


Améliorer notre capacité à prévoir, prévenir, diagnostiquer et traiter les lésions cérébrales traumatiques chez les enfants.

Importance de la recherche


Permettre de mieux comprendre les lésions cérébrales traumatiques chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent, et aider à mettre au point des méthodes d’intervention axées sur les technologies.

Les lésions cérébrales traumatiques chez les enfants : des bambins aux adolescents


Les traumatismes cranio-cérébraux (TCC) constituent un problème de santé courant, chronique et complexe. Appelés « commotion » sous leur forme la plus légère, ils entraînent chaque année plus de 50 000 visites aux urgences pédiatriques au Canada seulement. Les enfants et adolescents victimes d’un TCC souffrent souvent de problèmes cognitifs, psychologiques, sociaux et comportementaux. Une blessure même mineure peut grandement perturber la capacité d’un enfant à fonctionner.

Miriam Beauchamp, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les lésions cérébrales traumatiques chez les enfants, examine les conséquences cognitives et sociales des lésions cérébrales pédiatriques et essaie de déterminer comment prévoir leur issue. Mme Beauchamp et son équipe de recherche explorent également les changements dans l’intégrité du cerveau au cours d’une lésion traumatique, ainsi que l’incidence des prédispositions psychologiques (p. ex. stress) ou biologiques (p. ex. génétique) d’une personne sur son rétablissement. Ces conclusions permettront de créer des outils de traitement immersifs, technologiques, axés sur le jeu et stimulants pour les jeunes.

Les recherches de Mme Beauchamp couvrent la période pédiatrique, de la naissance à 18 ans, en mettant l’accent sur les moins de 6 ans – un groupe particulièrement sensible aux effets des TCC, qui peuvent les empêcher d’apprendre de nouvelles habiletés. Ses travaux nous aideront à mieux comprendre comment les problèmes se développent après un TCC chez les enfants les plus jeunes et les plus vulnérables.

Les conclusions de Mme Beauchamp offriront un portrait complet des TCC pour la clientèle pédiatrique et contribueront à faire en sorte que les enfants, les adolescents et leurs familles disposent des ressources dont ils ont besoin pour prévenir les problèmes, favoriser un développement en santé et avoir une bonne qualité de vie.