Michael Anderson


Chaire de recherche du Canada en philosophie des sciences

Niveau 1 - 2018-04-01
Western University
Conseil de recherches en sciences humaines

519-661-2111, ext. 85271
mande54@uwo.ca

En provenance de


Franklin & Marshall College, Lancaster, Pennsylvanie, États-Unis

Objet de la recherche


Comprendre l’organisation fonctionnelle du cerveau et les meilleures méthodes pour l’étudier.

Importance de la recherche


Mener à de meilleurs diagnostics et à de meilleurs traitements pour les maladies du cerveau.

Explorer les fondements des neurosciences


Si les progrès technologiques ont offert un accès sans précédent aux mystères du cerveau, nous n’avons pas encore réussi à atteindre une compréhension satisfaisante. Et ce n’est pas seulement parce que l’innovation conceptuelle n’a pas progressé au même rythme que les avancées technologiques, mais aussi parce que les domaines scientifiques pertinents demeurent isolés les uns des autres.

Michael Anderson, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en philosophie des sciences, a consacré sa carrière à mieux comprendre le cerveau et la manière dont celui-ci déclenche la pensée. Pour ce faire, M. Anderson et son équipe de recherche essaient de découvrir ce qui permet à des réseaux fonctionnels cohérents d’émerger des zones fonctionnelles complexes du cerveau qui sont en interaction.

Monsieur Anderson et son équipe élaboreront de nouvelles méthodes pour détecter les reconfigurations dynamiques du cerveau (les réseaux en grande évolution de zones du cerveau qui interagissent dans des schémas de communication complexes et transitoires) et pour déterminer les contraintes mutuelles qui existent entre dynamique neuronale, comportement et informations perceptuelles (les processus par lesquels les stimuli sensoriels sont reconnus et interprétés). Pour y arriver, ils devront intégrer des résultats issus de la psychologie, des neurosciences, de la philosophie, de la physique et de l’informatique.

Ultimement, le fait de mieux comprendre la vraie nature du fonctionnement du cerveau – son architecture fonctionnelle – pourrait mener à de meilleurs diagnostics et à de meilleurs traitements pour les maladies du cerveau. Les travaux de M. Anderson pourraient également donner lieu à une nouvelle génération d’interfaces cerveau-machine, comme des dispositifs informatiques et des prothèses fonctionnelles.