Résumé
Plusieurs raisons expliquent que certaines personnes ne peuvent pas communiquer, depuis les blessures traumatiques graves jusqu’aux handicaps congénitaux, comme l’autisme et la démence. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en technologie des signaux physiologiques et de la personnalité, Stefanie Blain-Moraes veut améliorer la façon dont nous interagissons avec les personnes qui sont incapables de communiquer.
Des technologies de détection de la conscience sont déjà utilisées pour aider à la prise de décision dans les unités de soins intensifs, tandis que celles visant à améliorer les interactions sont développées pour aider les personnes atteintes d’autisme et de démence. Mme Blain-Moraes et son équipe de recherche appliquent des algorithmes avancés de traitement des signaux et d’apprentissage automatique aux données électroencéphalographiques (EEG) et du système nerveux autonome (SNA) pour classifier les états de conscience et les émotions des personnes afin de soutenir ces technologies. Ultimement, celles-ci serviront à mieux évaluer les personnes non communicantes et à mieux interagir avec elles.