Résumé
La composition ethnique du Canada a connu une évolution rapide ces dernières années, plus de la moitié des habitants de Toronto et de Vancouver s’identifiant comme personnes de minorités visibles. Les minorités « anglicisent » ou « blanchissent » parfois leur nom pour montrer qu’elles se sont assimilées et améliorer la communication entre les groupes.
À titre de titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’identité, la diversité et l’inclusion, Sonia Kang veut mieux comprendre le phénomène du « blanchiment » dans les contextes universitaires et professionnels canadiens, ainsi que ses conséquences, tant sur le plan organisationnel qu’individuel. Avec son équipe de recherche, elle initie également des personnes à reconnaître et à prononcer des noms et des phonèmes ethniques communs afin que les membres de groupes minoritaires n’aient pas l’impression de devoir « blanchir » leur nom.