Résumé
Nous comprenons beaucoup mieux comment réduire les maladies des animaux d’élevage au moyen de pratiques de gestion agricole améliorées. Mais ces avancées ne se traduisent pas toujours par des mesures concrètes. À l’heure actuelle, il n’existe aucune ligne directrice pour aider les décideurs politiques à proposer des initiatives qui tiendraient systématiquement compte des facteurs humains au moment de traiter ces maladies.
Caroline Ritter, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en épidémiologie sociale pour les animaux en bonne santé, élabore un cadre fondé sur des données probantes afin d’améliorer le succès des interventions comportementales. Son équipe de recherche et elle-même se concentrent sur les bovins laitiers, mais souhaitent que le cadre soit adapté à d’autres espèces. Les normes fondées sur ce cadre augmenteront l’adoption, dans les exploitations agricoles, des pratiques de gestion recommandées en matière de santé animale. En définitive, ces travaux permettront d’améliorer la durabilité de l’agriculture animale canadienne.