Chaires de recherche du Canada
Un tiers de la population adulte ne dort pas bien, et un sommeil de mauvaise qualité est lié à un déclin cognitif, à des problèmes de santé mentale et à des maladies chroniques. Toutefois, plusieurs aspects de cette relation restent obscurs. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les troubles du sommeil et la santé du cerveau, Nadia Gosselin examine l’impact des troubles du sommeil sur la santé du cerveau, avec un accent particulier sur le risque de démence et l’hypersomnie associée à la COVID longue. (L’hypersomnie se manifeste par une somnolence excessive pendant la journée ou par un sommeil nocturne prolongé, même lorsque la personne est suffisamment reposée..
Mme Gosselin a déjà démontré que l’apnée du sommeil modifie la structure du cerveau, en particulier chez les femmes. À présent, la chercheure et son équipe examinent l’incidence de la qualité du sommeil sur le bien-être cognitif et psychologique. Ils créent un écosystème de recherche sur le sommeil au Canada, en établissant une biobanque nationale du sommeil, des banques de données et des plateformes d’analyse de pointe. Leurs travaux visent à démontrer que le sommeil est un facteur crucial pour la santé cérébrale et mentale à long terme.