Stephanie Borgland


Chaire de recherche du Canada sur la physiologie moléculaire des toxicomanies

Niveau 1 - 2019-01-01
University of Calgary
Instituts de recherche en santé du Canada


s.borgland@ucalgary.ca

Résumé


Les réseaux cérébraux liés à la récompense et à la motivation sont des cibles communes des drogues et des aliments qui créent une dépendance : la capacité de ces circuits neuronaux à se développer et à se réorganiser – un processus qu’on appelle plasticité cérébrale – peut pousser les gens à rechercher certains aliments et certaines drogues. Stephanie Borgland, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la physiologie moléculaire des toxicomanies, travaille à comprendre comment cela se produit.

Mme Borgland et son équipe de recherche examinent la façon dont deux neuropeptides (des messagers chimiques libérés par les neurones) peuvent influencer la plasticité du cerveau et inciter des gens à prendre de la morphine. Ils étudient également comment la plasticité du cortex orbitofrontal du cerveau est affectée par une réponse inflammatoire dans le cerveau et par l’abus de drogues. Ultimement, leurs travaux permettront de mieux comprendre les dépendances à la nourriture et aux drogues, et pourraient déboucher sur des traitements plus efficaces pour faire disparaître le désir de drogue ou de nourriture.