Kerry Courneya



Chaire de recherche du Canada sur l’activité physique et le cancer

Niveau 1 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2011-10-01
University of Alberta
Instituts de recherche en santé du Canada

780-492-1031
kerry.courneya@ualberta.ca

Objet de la recherche


Comprendre les effets de l’activité physique chez les survivants à un cancer en examinant la prévention primaire et secondaire, la capacité de répondre aux traitements, le rétablissement après les traitements et la survie à long terme.

Importance de la recherche


Permettre à l’activité physique de jouer un nouveau rôle dans le traitement du cancer, qui améliorera la qualité de vie et la santé des survivants à un cancer.

Ne restez pas inactifs face au cancer


Plus de 170 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de cancer chaque année, la probabilité d’avoir un cancer au cours de sa vie étant d’environ 45 p. 100 chez les hommes et de 40 p. 100 chez les femmes au Canada. Par contre, le taux de survie relatif après cinq ans est en moyenne de 62 p. 100 et le Canada compte plus d’un million de survivants à un cancer. Malheureusement, pour survivre à un cancer, il est souvent nécessaire de subir des traitements médicaux intensifs et prolongés, qui peuvent durer entre plusieurs mois et de nombreuses années. Il peut s’agir d’une chirurgie, d’une radiothérapie, d’une chimiothérapie, d’une hormonothérapie et d’une biothérapie. Il n’est donc pas surprenant que le cancer et ses traitements puissent nuire considérablement au bien-être physique et émotif des survivants à un cancer. Kerry Courneya, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’activité physique et le cancer, se concentre sur le rôle de l’activité physique dans la réduction du fardeau du cancer. Il examine les effets de l’activité physique sur la condition physique, la qualité de vie, les effets secondaires des traitements et le risque de récidive chez les survivants à un cancer. Il élabore aussi des interventions visant à modifier le comportement afin d’aider les survivants à un cancer à accroître leur activité physique. Sa recherche modifie la façon dont les professionnels qui traitent le cancer voient l’exercice. On avait l’habitude de conseiller aux survivants à un cancer de se reposer pour mieux réagir aux traitements et se rétablir. Aujourd’hui, grâce en partie à la recherche de Kerry Courneya, les survivants à un cancer pourraient bien entendre leur équipe de soins leur dire : « Ne restez pas inactifs face au cancer! ».