Sarah Gray



Chaire de recherche du Canada sur la physiologie intégrative du diabète

Niveau 2 - 2018-01-01
University of Northern British Columbia
Instituts de recherche en santé du Canada

250-960-5442
sarah.gray@unbc.ca

Objet de la recherche


Étudier la pathophysiologie (les changements fonctionnels qui accompagnent un syndrome ou une maladie) de l’obésité.

Importance de la recherche


Réduire le fardeau de l’obésité et du diabète en concevant des approches intégratives visant à prévenir l’obésité et ses complications métaboliques.

Découvrir les liens entre l’obésité et le diabète


Un Canadien sur quatre souffre d’obésité, une situation qui expose ces personnes au risque de maladies chroniques, comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les cancers, l’arthrose et la dépression. Dans le monde, les coûts directs liés à l’obésité absorbent 9,1 p. 100 des budgets nationaux en santé. Nous avons besoin de nouvelles stratégies pour réduire la prévalence de l’obésité, à la fois pour améliorer la santé des Canadiens et pour réduire le fardeau économique que représentent l’obésité et ses complications.

Si l’on considère que l’obésité et ses complications peuvent dans une large mesure être prévenues, nous savons maintenant que la plupart des gens ne peuvent les surmonter uniquement en changeant leur style de vie. Motivée par un désir de mieux soigner les patients souffrant d’obésité et de diabète de type 2, Sarah Gray, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la physiologie intégrative du diabète, essaie de démêler les processus biologiques qui contrôlent le poids corporel et le métabolisme énergétique.

L’idée selon laquelle le poids corporel peut être contrôlé par la seule « volonté » a été démentie en 1994 par l’importante découverte du rôle essentiel de la leptine – une hormone sécrétée par les cellules situées dans les tissus adipeux – dans la régulation du poids corporel. Cette découverte a établi le rôle clé du tissu adipeux dans la régulation du métabolisme énergétique de l’ensemble du corps. Elle a aussi souligné la forte influence des hormones sur la régulation du poids corporel.

Sur la base de ces travaux, Mme Gray et son équipe de recherche nous aident à mieux comprendre comment les hormones contrôlent le fonctionnement des tissus adipeux et contribuent au développement de complications métaboliques dans l’obésité. Les réponses qu’ils découvriront pourraient conduire à de nouvelles cibles pour traiter l’obésité et le diabète, et avoir des répercussions positives sur la santé et la vie de patients au Canada et ailleurs dans le monde.