La montée de la négociation financière informatisée
Bon nombre d’entre nous investissons dans l’actif financier pour diverses raisons, qu’il s’agisse d’épargner pour la retraite ou les études de nos enfants. La valeur de cet actif est déterminée par les marchés financiers, où il est négocié. Or, ces marchés sont-ils justes et efficaces? Sont-ils propices à la manipulation qui peut mener à l’instabilité et à des pertes d’investissement? La récente crise financière a mis ces questions au cœur du débat politique.
Andriy Shkilko, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les marchés financiers, étudie la structure, l’efficacité et la stabilité des marchés financiers modernes en utilisant une quantité massive de données sur la négociation.
Les marchés financiers modernes utilisent de puissants logiciels de pointe pour négocier l’actif à une vitesse incompréhensible pour l’être humain. Des ordinateurs à haute vitesse négocient des millions d’actions en un clin d’œìl et ils le font sans arrêt, d’une microseconde à l’autre.
Bon nombre de participants de l’industrie estiment que la négociation informatisée nuit aux marchés. Le crash éclair de 2010, où des investisseurs ont rapidement perdu des centaines de milliards de dollars, a souvent été attribué à la négociation informatisée. D’autres exemples de volatilité liée à la négociation informatisée abondent. Un peu partout sur la planète, des organismes de réglementation tentent de comprendre ce phénomène afin de prévenir une future instabilité des marchés.
La recherche d’Andriy Shkilko fournira aux organismes de réglementation et aux artisans de la politique du Canada et d’ailleurs les données dont ils ont besoin relativement aux effets de la technologie sur la qualité des marchés.