Joe Harrison



Chaire de recherche du Canada en microbiologie et génomique des biofilms

Niveau 2 - 2017-11-01
University of Calgary
Instituts de recherche en santé du Canada

403-220-7627
jjharris@ucalgary.ca

En provenance de


University of Washington, Seattle, États-Unis

Objet de la recherche


Étudier Pseudomonas aeruginosa – une bactérie infectieuse des biofilms – pour mieux comprendre les aspects fondamentaux de la microbiologie des biofilms.

Importance de la recherche


Améliorer notre compréhension des bactéries infectieuses des biofilms, ce qui pourrait contribuer à réduire l’incidence d’infections chroniques et à mettre au point de nouvelles stratégies de contrôle des infections.

Freiner l’infection chronique au niveau microbien


Les substances gluantes incontrôlables n’apparaissent pas seulement dans les films de série B – elles font partie des histoires d’horreur de la vraie vie.

Presque toutes les bactéries pathogènes connues peuvent former des biofilms : des communautés de microbes recouverts de substance gluante qui adhèrent entre eux et aux surfaces. Cette forme courante de vie microbienne est la cause de nombreuses maladies infectieuses chroniques qui sont très résistantes aux antibiotiques.

En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en microbiologie et génomique des biofilms, Joe Harrison essaie de comprendre comment une bactérie précise, Pseudomonas aeruginosa (qu’on appelle P. aeruginosa), détecte les signaux qui accélèrent la croissance du biofilm et provoquent des modifications génétiques chez les bactéries et comment elle réagit à ces signaux. Ces mécanismes sont liés à la croissance rapide des biofilms associés à de nombreuses infections chroniques.

Par exemple, P. aeruginosa forme des biofilms dans les voies respiratoires des personnes atteintes de fibrose kystique, une maladie génétique qui touche environ 70 000 personnes dans le monde et qui coûte chaque année au Canada des dizaines de millions de dollars en soins de santé. La plupart des personnes atteintes de fibrose kystique meurent d’une infection pulmonaire chronique, car il n’existe aucun traitement antibiotique connu pour lutter contre ces infections.

Avec l’étude de P. aeruginosa, les travaux de M. Harrison permettront de mieux comprendre les maladies infectieuses chroniques comme la fibrose kystique, y compris les facteurs qui contribuent à leur résistance aux antibiotiques.

M. Harrison espère que ses recherches conduiront à de nouveaux traitements visant à améliorer la qualité de vie des Canadiens atteints de maladies chroniques, tout en réduisant les coûts des soins de santé.