Optimiser la réadaptation sociale des adolescentes et des jeunes femmes en difficulté
Les parcours de vie de certaines adolescentes sont remplis d’une panoplie d’événements qui peuvent compromettre leur sécurité et leur bien-être à long terme. Comment une adolescente qui a vécu de la maltraitance dans sa famille, qui a été placée en centre jeunesse, qui s’est impliquée dans la prostitution et qui doit se débrouiller seule arrivée à 18 ans s’adaptera-t-elle à la vie adulte?
Les services destinés aux adolescentes vivant de telles situations – dans les centres jeunesse, par exemple – tiennent-ils suffisamment compte de leurs besoins particuliers? Et qu’en est-il des services offerts à ces adolescentes une fois qu’elles deviennent de jeunes adultes, et souvent de jeunes mères? Donnent-ils des résultats probants? Et surtout, pouvons-nous faire mieux?
Nadine Lanctôt, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le placement et la réadaptation des filles en difficulté, veut mieux comprendre les différents profils, parcours et besoins de ces adolescentes et de ces jeunes femmes en situation de grande vulnérabilité, que la société a tout intérêt à réintégrer le plus tôt possible. Mme Lanctôt et son équipe feront l’inventaire et l’analyse des retombées positives et des effets négatifs que ces systèmes de soins sont susceptibles d’avoir sur leur bien-être et sur la réussite de leur transition vers l’âge adulte.
Fondés sur une série d’études reproduites à l’échelle internationale, les travaux de Mme Lanctôt permettront de concevoir des pratiques prometteuses et répondant de façon optimale aux besoins des adolescentes confiées aux services publics de réadaptation, afin de favoriser leur saine adaptation à la vie adulte.