Elizabeth Wolkovich



Chaire de recherche du Canada sur la dimension temporelle de l’écologie

Niveau 2 - 2019-04-01
Date de renouvellement : 2024-04-01
University of British Columbia
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

604-827-5246
e.wolkovich@ubc.ca

En provenance de


Harvard University, Cambridge, États-Unis

Objet de la recherche


Étudier dans quelle mesure le changement climatique modifiera le moment de l’apparition des feuilles au printemps dans les forêts canadiennes.

Importance de la recherche


Aider à mieux comprendre comment la phénologie des plantes réagit au climat et au changement climatique, et comment cela pourrait remodeler les forêts du Canada.

Résumé


Les changements climatiques sont en train de remodeler les écosystèmes canadiens. En théorie, l’une des conséquences les plus remarquées – des saisons de croissance plus longues (en raison de printemps plus précoces) – devrait augmenter la croissance des plantes et le stockage du carbone, en raison du temps supplémentaire disponible pour absorber la lumière du soleil et les nutriments. Plusieurs études ont toutefois montré que l’allongement des saisons de croissance ne se traduisait pas nécessairement par une augmentation de la croissance des plantes. Cela pose des problèmes quand il est question de prédire les effets des changements climatiques.

En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la dimension temporelle de l’écologie, Elizabeth Wolkovich observe comment et quand l’allongement des saisons favorise la croissance des plantes et analyse pourquoi certaines plantes ne poussent pas davantage lorsque les saisons de croissance s’allongent. Mme Wolkovich et son équipe de recherche combinent la science des changements climatiques avec des modèles biologiques de croissance des plantes afin de mieux comprendre les complexités de la longueur de la saison de croissance et de la croissance des plantes selon les espèces, les stades de la vie et les continents. Ultimement, leurs travaux permettront d’améliorer la précision des prévisions relatives à l’impact des changements climatiques sur les forêts tempérées et boréales.