Résumé
La plupart des personnes âgées veulent maintenir une vie active et une qualité de vie optimale le plus longtemps possible. Une détérioration de leur état de santé peut entraîner une visite aux urgences, une hospitalisation et des enjeux de sécurité. Malgré les avancées médicales, aucun traitement n’existe pour prévenir le déclin musculaire avec l’âge qui, lorsqu’il atteint un certain seuil clinique, mène à la sarcopénie (une pathologie qui se caractérise par une perte progressive et généralisée de la masse musculaire). Cela s’explique notamment par le fait que l’on comprend encore mal les causes de cette maladie chronique.
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en activité physique pour améliorer la trajectoire de vie et de soin des aînés, Mylène Aubertin-Leheudre se penche sur cette problématique. Même si l’OMS considère l’exercice comme le meilleur médicament pour bien vieillir, cette habitude est peu intégrée par les personnes et dans les soins. Mme Aubertin-Leheudre et son équipe de recherche entendent élucider les processus physiologiques de la perte musculaire (âge vs sédentarité) et mettre en œuvre des solutions non pharmacologiques, pragmatiques et adaptées (exercice) pour favoriser un vieillissement en santé de la population.