Résumé
Le nombre et les niveaux de contaminants dans notre environnement ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie. Pour faire face aux risques environnementaux et sanitaires associés, il est urgent de caractériser systématiquement ces cocktails complexes de contaminants et de déterminer leur toxicité pour les organismes aquatiques et terrestres.
En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écotoxicogénomique et perturbations endocriniennes, Valérie Langlois a recours à des méthodes de pointe en écotoxicogénomique et en endocrinologie comparatives pour établir comment ces contaminants (seuls ou sous forme de mélanges) affectent la santé des animaux et des écosystèmes, de l’échelle moléculaire à l’échelle des populations. (L’écotoxicogénomique étudie l’ensemble des gènes ou l’expression des protéines d’un organisme écologique afin de mettre en lumière la toxicité de l’environnement, tandis que l’endocrinologie étudie les hormones d’un organisme.) Ultimement, Mme Langlois et son équipe de recherche espèrent aider les décideurs du Canada à mieux gérer les risques des contaminants pour la santé environnementale.