Échanger des idées et découvrir des percées scientifiques


Les titulaires de chaire de recherche du Canada ont brillé lors de la conférence annuelle de l’Association canadienne des rédacteurs scientifiques

Le Centre canadien de rayonnement synchrotron, centre de recherche synchrotron national du Canada

Le Centre canadien de rayonnement synchrotron, centre de recherche synchrotron national du Canada

Des participants à la séance de rencontres éclair sur le thème des sciences

Des participants à la séance de rencontres éclair sur le thème des sciences

Ravi Chibbar dément l’information erronée au sujet du blé

Ravi Chibbar dément l’information erronée au sujet du blé

Groupe d’experts sur la correction de l’information erronée

Groupe d’experts sur la correction de l’information erronée

Discours liminaire de Graham Pearson

Discours liminaire de Graham Pearson

Jay Ingram offre aux étudiants des conseils sur la façon de parler de sa recherche

Jay Ingram offre aux étudiants des conseils sur la façon de parler de sa recherche

John Giesy parle des systèmes de distribution d’eau

John Giesy parle des systèmes de distribution d’eau

Chaque année, chercheurs, communicateurs et rédacteurs scientifiques de tout le pays se réunissent à l’occasion de la conférence annuelle de l’Association canadienne des rédacteurs scientifiques. Ils échangent alors des idées et explorent de nouvelles façons de faire connaître la recherche novatrice effectuée au Canada.

La conférence de 2015 s’est tenue à l’University of Saskatchewan, à Saskatoon. Des titulaires de chaire de recherche du Canada y ont participé et ont divulgué les principaux résultats de leur recherche tout en soulignant clairement l’importance de leurs travaux devant un auditoire composé de journalistes et de communicateurs.

La conférence comprenait plusieurs moments phares, dont une séance de rencontres éclair sur le thème des sciences, au cours de laquelle les rédacteurs scientifiques ont écouté de nombreux chercheurs présenter leurs travaux en deux minutes avant de répondre aux questions pendant quatre minutes.

Erika Dyck, titulaire de la chaire de recherche du Canada en histoire de la médecine, a parlé de l’histoire de l’étude du diéthylamide de l’acide lysergique (LSD) en Saskatchewan dans les années 1950, avant de commenter le regain d’intérêt que connaît, à l’échelle mondiale, la recherche sur le LSD et ses usages.

Ravi Chibbar, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la biologie moléculaire et la qualité des cultures, a fait partie d’un groupe d’experts intéressés aux façons de distinguer les faits de la fiction à l’ère de l’Internet. Il a diffusé les résultats de sa recherche, démentant des allégations selon lesquelles la manipulation génétique a transformé les variétés modernes du blé en éléments déclencheurs de l’intolérance au gluten. M. Chibbar a découvert que le blé canadien a bien peu changé malgré 150 ans d’amélioration génétique des cultures.

À l’occasion de la conférence célébrant l’Année internationale de la lumière, les participants ont visité le Centre canadien de rayonnement synchrotron, unique synchrotron au Canada.

David Cooper, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’imagerie synchrotron de la structure osseuse, et Dean Chapman, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les images radiologiques, ont démontré les capacités du synchrotron en matière d’imagerie et la façon dont celui-ci aide à prévenir l’ostéoporose, la fibrose kystique et le cancer.

Ingrid Pickering, titulaire de la chaire de recherche du Canada en science environnementale moléculaire, a expliqué comment le synchrotron peut servir à étudier les métaux dans les systèmes de distribution d’eau, ajoutant que cela facilite ses travaux sur l’interaction moléculaire entre des éléments toxiques et l’environnement.

Graham Pearson, titulaire de la chaire d’excellence en recherche du Canada sur les ressources arctiques, a présenté un discours liminaire sur ses passionnantes découvertes : la première découverte de ringwoodite sur terre. Trouver ce rare minéral a permis au chercheur de confirmer de vieilles théories scientifiques selon lesquelles de larges volumes d’eau demeurent bloqués à une profondeur de 410 à 660 km sous la surface de la Terre. M. Pearson a expliqué qu’un peu de créativité a rendu ses travaux dignes d’être publiés – la découverte a été comparée au roman de Jules Verne, Voyage au centre de la terre – et que les chercheurs doivent apprendre à présenter leur recherche au public.

Tout en profitant d’une croisière sur la rivière Saskatchewan Sud, les participants à la conférence ont écouté John Giesy, titulaire de la chaire de recherche du Canada en toxicologie environnementale, et Markus Hecker, titulaire de la chaire de recherche du Canada en écotoxicologie aquatique prédictive, qui ont parlé de leurs travaux réalisés au Global Institute for Water Security. Ils ont discuté de l’impact d’un climat en évolution sur la qualité et la quantité de l’eau au Canada et ils ont laissé entendre que les responsables de l’élaboration de politiques doivent jouer un rôle accru dans la conservation des eaux.

Par leurs exposés, les titulaires de chaire de recherche du Canada ont illustré l’importance de raconter une histoire pour promouvoir la recherche, et, par la même occasion, ils ont partagé leurs récits avec un large auditoire. Autre moment marquant de la conférence : l’atelier sur l’importance du contexte dans la rédaction scientifique, animé par Jay Ingram.

Pour consulter le programme complet de la conférence, visitez le site Web de l’Association canadienne des rédacteurs scientifiques.