Comité consultatif sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion


Le Comité consultatif sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion a pour mandat de conseiller les comités chargés de la gouvernance et le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements sur la mise en application de mesures devant favoriser l’atteinte des objectifs visant l’augmentation de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans tous les programmes administrés par le Secrétariat. Il est en effet essentiel d’accroître l’équité, la diversité et l’inclusion au sein des programmes et de l’ensemble de la recherche effectuée au Canada si l’on souhaite produire des résultats caractérisés par l’excellence, l’innovation et l’impact. Par son mandat, le Comité aide les trois organismes fédéraux de financement de la recherche à respecter leur engagement à l’égard de l’excellence de la recherche et de la formation en recherche.

D’ailleurs, le Comité contribue à l’élaboration du programme pilote Dimensions : équité, diversité et inclusion Canada, que les trois organismes ont adopté pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion dans l’enseignement supérieur et l’écosystème de recherche.

Le Comité procède également à l’évaluation par les pairs des candidatures au prix Robbins-Ollivier d’excellence en matière d’équité et recommande les candidatures qui devraient être retenues.

Différentes parties prenantes, dont le bagage professionnel et les savoir-faire sont diversifiés, sont représentées au sein du Comité. Dans l’accomplissement de leurs tâches, les membres du Comité tiennent compte des recherches actuelles, des pratiques exemplaires et des divers facteurs contextuels qui influent sur le fonctionnement des programmes.

Membres actuels du Comité

Joy Johnson (coprésidente du Comité)
Rectrice et vice-chancelière
Simon Fraser University

Joy Johnson a été nommée rectrice de la Simon Fraser University en 2020; elle y occupait le poste de vice-rectrice à la recherche et aux activités internationales depuis 2014. Sous son solide leadership, les revenus de recherche de l’université sont passés de 103 millions de dollars en 2014 à 161 millions de dollars aujourd’hui; c’est l’université qui  a connu l’augmentation la plus rapide de ses revenus de recherche au Canada. Parmi les grandes réalisations de Joy Johnson à ce poste, on compte l’amélioration du soutien et des services offerts aux chercheurs, l’obtention de deux chaires de recherche Canada 150, l’hébergement du superordinateur universitaire le plus puissant au Canada, le lancement d’une initiative transsectorielle sur les données massives et la mise sur pied d’une stratégie d’innovation unifiée. Les activités et les réussites de Joy Johnson s’appuient sur son engagement envers l’excellence opérationnelle, l’harmonisation des politiques et des structures avec les objectifs étant gage de succès. Elle est aussi chargée de piloter les initiatives de l’université en matière d’équité, de diversité et d’inclusion.

Joy Johnson a été élue membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et membre de la Société royale du Canada. Avant de se joindre à la Simon Fraser University, elle avait mené une impressionnante carrière en recherche et dans le monde universitaire : après avoir obtenu un doctorat en sciences infirmières de l’University of Alberta, elle a été professeure à la School of Nursing de l’University of British Columbia. Ses recherches interdisciplinaires et multidisciplinaires ont ciblé la façon dont les environnements et la dynamique sociale influent sur les pronostics et les possibilités en matière de santé, en particulier chez les jeunes. Sa passion pour la recherche l’a menée à accepter le rôle de directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada, où elle a mis en place la stratégie de l’Institut et créé des occasions pour les chercheurs. Elle est la coauteure de plus de 180 manuscrits évalués par des pairs et a mené plusieurs initiatives ayant mobilisé des résultats de recherche pour influencer les politiques et les pratiques.

Mohamed Lachemi (coprésident du Comité)
Recteur et vice-chancelier
Toronto Metropolitan University

Recteur et vice-chancelier de la Toronto Metropolitan University (anciennement Ryerson University), Mohamed Lachemi a d’abord été nommé en 2016, puis pour un deuxième mandat qui se terminera en 2026. Chercheur de renommée mondiale et administrateur universitaire accompli, il a joué un rôle clé dans la croissance et l’évolution de la Ryerson University lors de la transformation de l’établissement.

Mohamed Lachemi est entré au service de la Ryerson University en 1998 en tant que professeur de génie civil, avant d’assumer des rôles de plus en plus importants, notamment ceux de doyen de la faculté de génie et d’architecture et de provost et vice-recteur à l’enseignement.

À titre de recteur, Mohamed Lachemi a contribué à la réussite du DMZ – l’un des meilleurs incubateurs en milieu universitaire au monde – et a aidé l’université à s’imposer comme établissement de stature internationale par la création de zones d’innovation au Vietnam et en Inde. Il a supervisé la mise sur pied du Rogers Cybersecure Catalyst – un centre de cybersécurité national – et a mené à bien le processus d’approbation d’une nouvelle faculté de droit novatrice qui a ouvert ses portes en septembre 2020. Sous sa gouverne, la Ryerson University a pris la direction du consortium du Centre des Compétences futures, dont le mandat est de veiller à ce que la population canadienne puisse acquérir les compétences qui seront nécessaires dans la nouvelle économie.

Son engagement envers la diversité et l’inclusion se manifeste dans sa façon d’orienter la suite que l’université donne aux recommandations de la Commission de vérité et réconciliation sur les pensionnats autochtones et dans la nomination de la première vice-rectrice à l’équité et à l’inclusion communautaire.

Mohamed Lachemi est reconnu dans le monde pour ses recherches avant-gardistes sur les matériaux haute performance et les technologies avancées ayant pour but d’atténuer les effets des bâtiments sur l’environnement. Il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en construction durable de 2002 à 2010. Il compte plus de 285 publications (articles techniques évalués par des pairs, chapitres de livres et actes de conférences) en anglais et en français, et a apporté d’importantes contributions en tant que directeur de publication et réviseur technique.

Il est titulaire d’un diplôme en génie civil de l’Université des sciences et de la technologie d’Oran, en Algérie, et d’une maîtrise ès sciences et d’un doctorat en génie des structures de l’Université de Sherbrooke.

Arig al Shaibah
Vice-rectrice associée (Équité et inclusion)
University of British Columbia

Arig al Shaibah est vice-rectrice associée (Équité et inclusion) à l’University of British Columbia où elle supervise les activités du Bureau de l’équité et de l’inclusion en plus de gérer les priorités stratégiques institutionnelles aux campus de Vancouver et de l’Okanagan. Avant de se joindre à l’University of British Columbia, elle a été la première personne à assumer les fonctions de vice-rectrice associée (Équité et inclusion) à la McMaster University. Auparavant, elle a occupé les rôles de vice-rectrice aux affaires étudiantes et de directrice par intérim des services des droits de la personne et de l’équité à la Dalhousie University, de doyenne adjointe aux affaires étudiantes (Vie étudiante et apprentissage) et de doyenne adjointe (Vie en résidence, équité et développement communautaire) à la Queen’s University. Elle est titulaire d’une maîtrise en administration publique et d’un doctorat en sciences de l’éducation, option études des politiques et études culturelles. Ses recherches et sa pratique portent sur la manière de renforcer les capacités individuelles et institutionnelles en matière de leadership équitable, inclusif et antiraciste et de changement organisationnel dans l’enseignement supérieur.

Alexandre Baril
Professeur agrégé
Université d’Ottawa

Alexandre Baril, professeur associé à l’École de travail social de l’Université d'Ottawa, a été le premier professeur et spécialiste en études trans à être embauché pour poursuivre son travail dans ce domaine en français dans une université canadienne, contribuant ainsi à l'émergence des études trans en français. Sa passion et son engagement pour les questions d'équité et de diversité, qu’elles concernent le genre, la sexualité, le handicap ou les minorités linguistiques, lui ont valu plusieurs prix, dont le prix Lana St-Cyr de l’Aide aux trans du Québec (ATQ) en 2011, pour son implication et sa défense des intérêts des communautés trans; et le prix francophone Tanis Doe de l'Association canadienne d'études sur le handicap en 2020, pour ses recherches, son enseignement et son militantisme en matière de handicap. Il est impliqué dans plusieurs comités institutionnels sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI), et agit comme consultant sur les questions d'EDI au sein de diverses organisations.

Grâce à sa formation interdisciplinaire en philosophie/éthique et en études de genre et des sexualités, Alexandre Baril poursuit de multiples avenues de recherche. Ses travaux, réalisés dans une perspective intersectionnelle, se situent à la croisée des études de genre, queers, trans, du handicap/crip/mad, de la gérontologie critique et de la suicidologie critique. Ses recherches les plus récentes se penchent sur les discours tenus sur le suicide et le suicide assisté au sein des mouvements et des études anti-oppression. Auteur prolifique, il a publié dans des revues telles que Hypatia; Feminist Review; TSQ: Transgender Studies Quarterly; Sexualities; Atlantis; Frontiers; Disability Studies Quarterly; Journal of Literary & Cultural Disability Studies; Canadian Journal of Disability Studies; Disability & Society; Somatechnics; Canadian Journal of Law & Society; Canadian Social Work Review; Genre, sexualité & société; Recherches féministes; Jeunes et Société; Criminologie; Philosophiques et Recherches sociologiques & anthropologiques.

Suzy Basile
Professeur
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Suzy Basile est originaire de la communauté Atikamekw de Wemotaci, au Québec. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en anthropologie. En 2016 elle a soutenu une thèse de doctorat en sciences de l’environnement à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Cette thèse portait sur le rôle et la place des femmes Atikamekw dans la gouvernance du territoire et des ressources naturelles. Elle est depuis professeure à l’École d’études autochtones de l’UQAT, au campus de Val-d’Or. En 2017, elle a mis en place un Laboratoire de recherche sur les enjeux relatifs aux femmes autochtones – Mikwatisiw et depuis le 1er janvier 2020, elle est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur les enjeux relatifs aux femmes autochtones. Depuis 2010, elle est membre du comité directeur du Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG).

Depuis le 1er juin 2016, elle est membre du Comité d’éthique de la recherche (CER) de l’UQAT en tant que représentante autochtone. Depuis 2019, elle siège sur le conseil d’administration et sur le comité d’éthique du Fonds de recherche – Société et culture.

La professeure Basile a participé au processus de développement du Protocole de recherche de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (2005, 2014). Elle a rédigé les Lignes directrices en matière de recherche avec les femmes autochtones publiées par l’Association des femmes autochtones du Québec en 2012. Elle a également publié et codirigé divers ouvrages sur l’éthique de la recherche avec les peuples autochtones. Elle a participé activement à la création de la Boîte à outils des principes de la recherche en contexte autochtone: éthique, respect, équité, réciprocité, collaboration et culture parue en 2014 (1re édition) et en 2018 (2e édition).

Malcolm Campbell
Professeur et vice-recteur à la recherche
University of Guelph

Malcolm Campbell est vice-recteur à la recherche de l’University of Guelph depuis juin 2015. Cet éminent chercheur et biologiste spécialisé en génomique des plantes a une solide expérience de la recherche et du leadership en milieu universitaire. Il a obtenu un doctorat en biochimie de l’University of Guelph et de l’University of British Columbia en 1991. Après avoir effectué des recherches postdoctorales en France et en Caroline du Nord, il a occupé un poste de professeur permanent à l’University of Oxford de 1996 à 2004. À l’University of Toronto à compter de 2004, il a enseigné simultanément au Département de biologie cellulaire et biologie des systèmes, à la Faculté de foresterie, au Département des sciences biologiques, au Département d’écologie et de biologie de l’évolution ainsi qu’au Département des études supérieures en sciences de l’environnement.

De 2009 à 2015, M. Campbell a été vice-recteur à l recherche du campus de Scarborough de l’University of Toronto, qui a consolidé sa réputation et sa compétitivité en recherche au cours de cette période. M. Campbell dirige une équipe de recherche productive dans sa spécialité, la génomique des plantes. À l’University of Guelph, outre ses fonctions de vice-recteur à la recherche, il est en charge du projet Alimentation réfléchie financé par le Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, qui a pour objet la création d’une plateforme d’analyse de données pour le secteur agroalimentaire. Il supervise en outre le partenariat que l’University of Guelph a noué avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario. M. Campbell est également conseiller auprès de comités de rédaction de revues spécialisées, de conseils consultatifs scientifiques et non scientifiques et d’organismes gouvernementaux, non gouvernementaux, communautaires et du secteur privé.

Sheila Cote-Meek
Vice-rectrice, Équité, personnes et culture
Université York

Sheila Cote-Meek est Anishinaabe des Teme-Augama Anishnabai. Elle est la toute première vice-rectrice, Équité, personnes et culture, de l’Université York et est entrée en fonction en octobre 2019. Mme Cote-Meek dirige une équipe de spécialistes des relations de travail et des ressources humaines qui se consacre à l’élaboration et à la mise en application d’une stratégie et d’une structure progressistes et efficaces susceptibles de favoriser la réalisation de la mission de l’université, à savoir cultiver un milieu de travail sain, respectueux, inclusif et équitable.

Elle a occupé le poste de vice-rectrice associée à l’enseignement et aux programmes autochtones de l’Université Laurentienne, où elle a dirigé des initiatives autochtones dans différentes disciplines. Elle a joué un rôle de premier plan dans plusieurs initiatives ayant trait aux Autochtones, entre autres, dans l’augmentation de la capacité de recherche autochtone, dans la mise sur pied du Centre autochtone de partage et d’apprentissage ainsi que dans la création du programme de maîtrise en relations autochtones et de l’Institut de recherche autochtone Maamwizing. Elle s’est également beaucoup investie dans les relations avec le corps professoral, de concert avec les Ressources humaines et le Bureau du vice-recteur aux études et provost.

Mme Cote-Meek a obtenu un doctorat en sociologie et études de l’équité de l’University of Toronto ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires et un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université Laurentienne. Elle est l’auteure de l’ouvrage Colonized Classrooms – Racism, Trauma and Resistance in Post-Secondary Education (Fernwood Publishing, 2014). Elle mène toujours des activités de recherche et a une vaste expérience du travail avec les collectivités autochtones à l’échelle tant régionale et nationale qu’internationale, s’étant penchée sur des dossiers ayant trait à la justice sociale, à l’éducation et à la santé. En 2016, le Conseil des universités de l’Ontario l’a nommée modèle autochtone dans le cadre de sa campagne Let’s Take our Future Further et, en 2013, elle était l’une des récipiendaires du prix Femme de mérite du YWCA. Championne de l’équité, de la diversité et de l’inclusion et chef de file dans le domaine de l’éducation autochtone, Mme Cote-Meek œuvre depuis longtemps à l’établissement de relations visant à faire progresser les institutions et a à cœur de faire en sorte que l’enseignement supérieur soit accessible à tous.

Lucas Crawford
Professeur agrégé
University of Alberta

Né à Halifax et ayant grandi en milieu rural en Nouvelle-Écosse, Lucas Crawford est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la créativité et la santé mentale des personnes transgenres au campus Augustana de l’University of Alberta. Ancien boursier de la Fondation Trudeau et boursier postdoctoral du CRSH, M. Crawford a aussi été titulaire junior de la chaire Ruth-Wynn-Woodward en études de genre de la Simon Fraser University.

Lucas Crawford est l’auteur d’une monographie universitaire et de quatre recueils de poésie, dont les collections primées Sideshow Concessions (Invisible Publishing, 2015) et Belated Bris of the Brainsick (Nightwood Editions, 2019). Son plus récent ouvrage s’intitule Muster Points (University of Calgary Press, 2023). Ses travaux de recherche font le lien entre la théorie queer, les études transgenres, l’architecture et le lieu, ainsi que l’approche des sciences humaines à l’égard de la santé mentale et du handicap.

Crawford dirige Rewriting Ourselves, un nouveau projet collaboratif subventionné par le Conseil des arts du Canada, qui proposera des ateliers de poésie à des survivantes et survivants de soins psychiatriques et à des patientes et patients psychiatriques hospitalisés.

Jay Dolmage
Professeur
Directeur adjoint, Undergraduate Communication Outcomes Initiative
University of Waterloo

Jay Timothy Dolmage est professeur d’anglais à l’University of Waterloo, où il s’est engagé à faire en sorte que les études supérieures soient plus accessibles à l’avenir. Il met l’accent sur les droits des personnes handicapées dans l’exercice de ses fonctions, dans ses recherches et dans son enseignement. Dans ses travaux, il associe rhétorique, rédaction, études sur le handicap et pédagogie critique.

Jay Dolmage est rédacteur fondateur de la Revue canadienne d’études sur le handicap. Son premier livre, Disability Rhetoric, a été publié par les Syracuse University Press en 2014. Le second, Academic Ableism : Disability and Higher Education, a été publié par la University of Michigan Press en 2017 et est consultable en ligne en libre accès. Son dernier ouvrage, Disabled Upon Arrival: Eugenics, Immigration, and the Construction of Race and Disability, a été publié en 2018 par The Ohio State University Press.

Nola Etkin
Doyenne de la Faculté des sciences et professeure
University of Prince Edward Island

Nola Etkin est doyenne de la Faculté des sciences et professeure de chimie à l’University of Prince Edward Island, où elle enseigne la chimie organique et effectue des recherches sur la catalyse et la chimie organométallique depuis 1997. Elle siège actuellement au groupe de travail sur l’inclusion, la diversité et l’équité de la Société canadienne de chimie, au conseil d’administration de la Société à titre de directrice des affaires étudiantes ainsi qu’au comité de planification stratégique de Science Atlantic.

Son engagement dans l’action en matière d’équité remonte à ses études de doctorat à l’University of Alberta, où elle faisait partie du groupe de femmes en sciences et en génie de la région et coprésidait le groupe LGBTQ du campus. Cet engagement s’est poursuivi tout au long de sa carrière : elle a été fondatrice et coprésidente de l’Abegweit Rainbow Collective (un groupe de soutien et de défense de la communauté 2SLGBTQIA+ de l’Île-du-Prince-Édouard) et est membre du comité mixte sur l’équité et du comité directeur sur l’équité, la diversité et l’inclusion de l’University of Prince Edward Island. Avant sa nomination comme doyenne, elle a été présidente de l’association du corps professoral de l’université et a fait partie du Comité de l’équité de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université. En 2016, elle a codirigé la publication de Making Chemistry Inclusive: Proceedings of the CSC Symposium on Equity and Diversity in Chemistry et, en 2020, elle a reçu le prix pour l’enseignement de la chimie de l’Institut de chimie du Canada, qui souligne notamment sa contribution à l’équité, à la diversité et à l’inclusion comme professeure.

Oscar Holmes IV
Doyen associé aux programmes de premier cycle
Professeur agrégé et directeur du programme RUSE
Rutgers University (New Jersey)

Oscar Holmes IV est doyen associé des programmes de premier cycle, professeur agrégé de gestion et directeur du programme RUSE (Rutgers University Student Executive) à la Rutgers School of Business–Camden. Il est également le fondateur et le chef de la direction de la WHConsulting Firm LLC, ainsi que le créateur et l’animateur du balado Diversity Matters. Dans ses recherches il examine comment les dirigeants peuvent maximiser la productivité et le bien-être en favorisant des milieux inclusifs. Ses écrits ont été publiés dans plusieurs revues et livres prestigieux traitant de gestion.

Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en gestion et comportement organisationnel de l’University of Alabama, d’une maîtrise en arts libéraux de l’University of Richmond et d’un baccalauréat ès sciences avec distinction de la Virginia Commonwealth University, il a également fait partie de la cohorte de 2006 de l’atelier d’été en gestion générale de la Stanford Graduate School of Business. À l’automne 2016, lors d’un congé sabbatique, il a été professeur-chercheur invité en gestion au LeBow College of Business de la Drexel University et chercheur à l’University of Pretoria en Afrique du Sud.

Oscar Holmes IV a obtenu de nombreux prix pour ses travaux d’érudition et son enseignement. Il a notamment été nommé l’un des 40 meilleurs professeurs d’école de commerce de moins de 40 ans par Poets&Quants, l’un des 40 leaders de moins de 40 ans par le Philadelphia Business Journal et l’un des 100 meilleurs hauts dirigeants ou leaders émergents de moins de 50 ans par Diversity MBA. Il a obtenu un prix pour l’innovation en enseignement de la Mid-Atlantic Association of Colleges of Business Administration, un prix Bright Ideas de la New Jersey Policy Research Organization Foundation et un prix de chef de file en matière de diversité du corps professoral de la Rutgers University. Il est l’un des Lead New Jersey Fellows en 2020 et est créateur et animateur de Beyond the Mill, un talk-show en direct sur la diversité présenté par la Rutgers University–Camden. Conférencier prisé et conseiller en organisation, il a donné plusieurs entrevues à la télévision et à la radio.

Carla John
Gestionnaire, Équité, droits de la personne et accessibilité
Collège Cambrian

Depuis 2017, Carla John est gestionnaire de l’équité, des droits de la personne et de l’accessibilité au Collège Cambrian, à Sudbury. De concert avec les enseignants, les étudiants et les parents, elle s’emploie à rendre les écoles plus sûres et plus inclusives pour tous ceux et celles qui y étudient. Cette ancienne enseignante est retournée à l’université et a obtenu une maîtrise en psychologie de l’éducation de la Mount Saint Vincent University.

Malentendante depuis l’âge de deux ans, Mme John est bien au fait des différentes manières dont les identités marginalisées se recoupent et sont parfois oubliées. Elle a travaillé auprès de personnes handicapées à titre de conseillère en aptitudes à l’apprentissage à l’Université Laurentienne, de coordonnatrice d’un projet sur le sport adapté et d’ancienne présidente du Sudbury Accessible Sports Council

Originaire des Bermudes, Mme John aime y aller souvent avec sa femme et son fils pour rendre visite à sa famille et à ses amis.

Ann Mainville-Neeson
Vice-rectrice, Relations avec les membres et avec l’externe
Universités Canada

Ann Mainville-Neeson est une avocate bilingue qui se spécialise dans les politiques publiques. Elle possède plus de 20 années d’expérience dans divers rôles au sein du gouvernement, d’associations et du secteur privé.

Madame Mainville-Neeson est entrée au service d’Universités Canada en novembre 2021. En tant que vice-rectrice, Relations avec les membres et avec l’externe, elle supervise les politiques et les relations gouvernementales, les relations internationales, les communications internes et externes ainsi que les relations avec les membres. Avant de se joindre à Universités Canada, elle était vice-présidente, Politiques, affaires réglementaires et gouvernementales, chez TELUS Communications, où elle était responsable des services de radiodiffusion et de contenu à large bande. Elle a acquis une vaste expérience en matière d’éthique journalistique et de normes communautaires lors de son passage au Conseil canadien des normes de la radiotélévision, où elle a occupé le poste de directrice générale. Alors qu’elle occupait ces différents postes, Mme Mainville-Neeson a également enseigné le droit des communications pendant cinq ans à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa.

Ann Mainville-Neeson a reçu de nombreux prix prestigieux en reconnaissance de ses réalisations professionnelles et de son engagement au sein de la communauté, notamment le prix Forty Under 40 du Ottawa Business Journal, le Prix de bâtisseur communautaire de Centraide Ottawa et un VOscar de Bénévoles Ottawa pour avoir joué un rôle de premier plan dans le bénévolat communautaire.

Ann Mainville-Neeson détient un diplôme de baccalauréat en sciences politiques de l’Université d’Ottawa ainsi qu’un diplôme de baccalauréat en droit, Section de common law (français), de l’Université d’Ottawa.

Catherine Mounier
Professeure
Université du Québec à Montréal

Catherine Mounier a obtenu une maîtrise ès sciences en chimie moléculaire de l’Université de Rennes, en France, en 1988 ainsi qu’un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire de l’École nationale supérieure des sciences agronomiques de Rennes en 1994. Elle a effectué des recherches postdoctorales au Département de biochimie de l’University of Iowa, où elle a étudié la régulation de la transcription du gène aviaire de l’enzyme malique. Elle a mené d’autres recherches postdoctorales à l’Université McGill, où elle a participé à la détermination de nouvelles voies de signalisation cellulaire hépatique induites par l’insuline et par les ligands des facteurs de croissance épidermique (ligands EGF).

Catherine Mounier fait partie du corps professoral du Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2003 et a été promue professeure titulaire en 2012. Elle a été directrice adjointe de ce département de 2007 à 2012, puis directrice de 2012 à 2015. En juillet 2015, elle a été nommée vice-rectrice à la recherche, à la création et à la diffusion de l’UQAM. Ses projets de recherche portent sur le métabolisme des lipides et la sensibilité à l’insuline et mettent l’accent sur la régulation hormonale et nutritionnelle des gènes à l’œuvre dans la lipogenèse hépatique. Les travaux de son laboratoire se concentrent sur la stéatose hépatique (accumulation de graisse dans les cellules du foie).

Michelle Owen
Professeure
Université de Winnipeg

Michelle Owen est professeure en études des femmes et de genre et coordonnatrice des études sur le handicap à l’Université de Winnipeg. Elle est atteinte de maladies chroniques parfois invalidantes.

Ses recherches portent notamment sur le genre, la sexualité, les handicaps, les maladies chroniques, la violence, la pédagogie et la théorie. Elle donne les cours Embodied Subjects (la personne en son corps), Théories du handicap et Sexualités, handicaps et droits.

Parmi ses récentes publications, mentionnons Not a New Problem: Violence in the Lives of Disabled Women (Fernwood Publishing, 2018), dont elle a codirigé la publication avec Diane Hiebert-Murphy et Janice Ristock. Elle a également coécrit un chapitre de ce livre avec Jane Ursel, « “The Healing Journey: Women with Disabilities and Intimate Partner Violence ». Elle a aussi corédigé avec Nadine LeGier le chapitre « How Crip Is Too Crip?: Reimagining the Presence of Disabled Professors in the Academy », dans l’ouvrage International Perspectives on Teaching with Disability: Overcoming Obstacles and Enriching Lives, publié sous la direction de Michael Jeffress (Routledge, 2018). Elle fera bientôt paraître un chapitre coécrit avec l’étudiante Baden Gaeke Franz sur leurs expériences lors d’un cours interdépartemental d’études sur le handicap et d’études des femmes et de genre. Intitulé « Teachable Moments: The Intersections of Disabilities and Sexualities », ce chapitre fera partie de l’ouvrage Let's Teach About Sex: Sexuality(ies) in Higher Education, publié sous la direrction de Susan Hill (à paraître chez University of Toronto Press).

Susan Prentice
Professeure
Université du Manitoba

Susan Prentice est professeure Duff Roblin d’études gouvernementales à l’Université du Manitoba et professeure de sociologie. Elle se spécialise dans les questions ayant trait au travail et à la famille, à l’aide sociale et aux mouvements sociaux, en s’attachant tout particulièrement aux politiques relatives à la garde d’enfants. Elle pratique la sociologie publique et contribue depuis longtemps aux groupes féministes et à la défense des services de garde d’enfants. En 2003, elle était l’une des huit professeures qui ont déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne, alléguant que le Programme des chaires de recherche du Canada faisait preuve de discrimination systémique.

Kate Sang
Professeure
Edinburgh Business School
Heriot-Watt University

Kate Sang est professeure en études sur le genre et l’emploi au Département de gestion des affaires de l’École des sciences sociales de la Heriot-Watt University, à Édimbourg, en Écosse. Ses recherches portent sur le genre et les inégalités qui s’entrecroisent en milieu de travail. Elle se penche actuellement sur les troubles de l’appareil gynécologique chez la femme qui travaille ainsi que sur le handicap et la carrière universitaire. Elle dirige en outre le projet Inclusion Matters visant à accroître l’inclusion des personnes handicapées dans les carrières scientifiques. Dans le cadre de ce projet que l’Engineering and Physical Sciences Research Council finance à la Heriot-Watt University et à l’University of Edinburgh, elle met l’accent sur l’inclusion en début de carrière, soit du doctorat au postdoctorat et du postdoctorat à la charge de cours.

Kate Sang est membre du groupe d’experts du gouvernement de l’Écosse sur les plastiques à usage unique ainsi que du groupe d’experts du Royaume-Uni sur le cadre d’évaluation de l’excellence en recherche. Elle est membre du comité de rédaction de la revue spécialisée Work, Employment and Society et a fondé le tout premier périodique entièrement en libre accès de la Heriot-Watt University, Interdisciplinary Perspectives on Equality and Diversity.

Bilkis Vissandjée
Professeure titulaire
Université de Montréal

Bilkis Vissandjée est professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal. Elle a obtenu une maîtrise en sciences infirmières de l’Université de Montréal et un doctorat en santé publique de l’University of Michigan et elle a effectué des études postdoctorales en anthropologie et en santé publique à l’Université de Montréal. Elle est chercheure au Centre de recherche et de formation SHERPA du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, au Réseau de recherche en santé des populations du Québec ainsi qu’au Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec.

Ses travaux visent à contribuer à l’élaboration et à la mise en place de programmes d’accès aux soins et aux services de santé destinés aux personnes nouvellement arrivées au Québec et au Canada, selon une perspective tenant compte de l’intersection du genre, de l’appartenance ethnique, des expériences d’immigration et de l’équité.

Bilkis Vissandjée a participé à la création du Comité provincial pour la prestation des services de santé et des services sociaux aux personnes issues des communautés ethnoculturelles du ministère de la Santé et des Services sociaux, et elle y siège actuellement à titre de vice-présidente. En 2015, le gouvernement du Québec l’a nommée membre de la Commission sur les soins de fin de vie, pour y représenter la complexité de l’accès à l’information et aux soins en contexte de diversité culturelle au Québec. Travaillant en collaboration avec des organismes communautaires à vocation d’accueil et de soutien à l’intégration de personnes immigrantes, Bilkis Vissandjée a été membre en 2016 du comité qui pilote la Table ronde sur la réduction de la pauvreté, sous la responsabilité du maire de l’arrondissement Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce, et elle fait partie d’un des comités consultatifs du volet femmes de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes depuis 2017.

Deborah Zornes
Directrice des services de recherche
Royal Roads University

Deborah Zornes est directrice des services de recherche à la Royal Roads University. Entrée au service de cette université en 2006, elle y enseigne également la méthodologie de la recherche aux étudiants des cycles supérieurs. Elle est en outre présidente de l’Association canadienne des administratrices et des administrateurs de recherche. Mme Zornes avait auparavant occupé le poste de gestionnaire des services de recherche de l’Athabasca University pendant 15 ans.

À titre de directrice des services de recherche, Mme Zornes est chargée d’établir les orientations stratégiques et opérationnelles de l’administration de la recherche et du soutien à la recherche. En collaboration avec les membres du corps professoral, elle trouve des occasions de financement de la recherche et aide à l’élaboration et à la présentation des propositions, ainsi qu’à la gestion des activités de recherche et à la production des rapports.

Madame Zornes est titulaire d’un doctorat en études interdisciplinaires de l’University of Victoria, et ses champs d’intérêt sont l’évaluation et la mesure de l’efficacité et de la qualité de la recherche, y compris de ses extrants, de ses incidences et de ses impacts; l’impact du corporatisme sur l’université et sur les recherches qui sont financées ou qui se font, et ce qui en découle pour le rôle de l’université au sein de la société; l’administration de la recherche en tant que profession.

Anciennes et anciens membres du Comité