Comité consultatif sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion


Le Comité consultatif sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion a pour mandat de conseiller les comités chargés de la gouvernance et le Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements sur la mise en œuvre de mesures visant à atteindre les objectifs d’équité, de diversité et d’inclusion dans tous les programmes administrés par le Secrétariat. Il est en effet essentiel d’accroître l’équité, la diversité et l’inclusion au sein des programmes et de l’ensemble de la recherche effectuée au Canada si l’on souhaite produire des résultats caractérisés par l’excellence, l’innovation et l’impact. Par son mandat, le Comité aide les trois organismes fédéraux de financement de la recherche à respecter leur engagement à l’égard de l’excellence de la recherche et de la formation en recherche.

Les membres du comité sont des intervenantes et intervenants diversifiés ayant des antécédents et des expertises très variés. Dans l’accomplissement de leurs tâches, les membres du Comité tiennent compte des recherches actuelles, des pratiques exemplaires et des divers facteurs contextuels qui influent sur le fonctionnement des programmes.

Membres actuels du Comité

Joël Dickinson
Présidente et vice-chancelière
Mount Saint Vincent University

Joël Dickinson a été nommée présidente et vice-chancelière de la Mount Saint Vincent University le 1er juillet 2022. Avant de se joindre à l’établissement, Mme Dickinson était doyenne de la Faculté des arts de l’Université Laurentienne et a également occupé les postes de vice-rectrice associée par intérim à l’enseignement et à l’apprentissage (2020-2021) et de présidente du Département de psychologie.

Elle a joué un rôle de premier plan au sein du Comité sur la diversité sexuelle et de genre de l’Université Laurentienne et a été un membre de longue date du Comité consultatif de la rectrice sur la situation de l’égalité des sexes. Elle a également été membre de droit du Conseil del’Université Laurentienne pour la formation des Autochtones, au sein duquel elle a eu l’honneur d’apprendre des membres des Premières Nations Atikameksheng Anishnawbek.

Née et élevée au Nouveau-Brunswick, territoire traditionnel non cédé des Wolastoqiyik (Maliseet) et des Mi’kmaq, elle continue d’apprendre l’histoire, les traditions et les modes de connaissance de ces cultures et d’autres, car ils contribuent à la communauté élargie et à son développement personnel.

Barrington Walker (coprésident)
Vice-recteur à l’équité et à l’inclusion
McMaster University

Barrington Walker est professeur d’histoire et vice-recteur à l’équité et à l’inclusion à la McMaster University, à Hamilton (Ontario). Il est titulaire d’un doctorat en histoire canadienne de l’University of Toronto et se spécialise dans l’histoire des personnes noires du Canada, de la race, de l’état racial, de la migration et du droit. Il a écrit et édité trois livres, et deux autres sont en cours de rédaction. Son intérêt de longue date pour le statut racial l’a amené plus récemment à s’intéresser à l’équité, la diversité et l’inclusion. Il est vice-président (et président élu) du conseil d’administration de la Fédération des sciences humaines et membre du comité directeur interinstitutionnel de la Charte de Scarborough sur le racisme envers les personnes noires et l’inclusion des personnes noires.

Diyan Achjadi
Vice-présidente aux études et vice-rectrice
Emily Carr University of Art and Design

Diyan Achjadi est vice-présidente aux études et vice-rectrice par intérim de l’Emily Carr University of Art and Design. Elle a rejoint l’établissement en 2005 en tant que professeure en médias imprimés, et a occupé des postes administratifs de plus en plus importants, notamment celui de doyenne adjointe, Méthodologies décoloniales et Fondation, et de doyenne par intérim de la Faculté de la culture et de la communauté.

Membre de l’Académie royale des arts du Canada, sa recherche et sa pratique artistiques dans les domaines du dessin, de la gravure et de l’animation ont fait l’objet d’expositions internationales et ont été récompensées par un prix VIVA décerné par la Fondation Jack et Doris Shadbolt (2021). Elle est titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université Concordia, à Montréal, et d’un baccalauréat en beaux-arts de la Cooper Union School of Art à New York.

Maydianne Andrade
Professeure
University of Toronto

Maydianne Andrade est professeure d’université, le plus haut rang professoral à l’University of Toronto. Ses recherches primées sur les liens entre la reproduction, le comportement et la diversité au sein et entre les espèces utilisent les araignées veuves comme modèles et sont basées à l’University of Toronto Scarborough. Ancienne titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie comportementale intégrative, elle est membre élue de l’American Academy of Arts & Sciences, membre de la Société géographique royale du Canada et de l’Animal Behaviour Society. La professeure Andrade a exercé des fonctions de direction à l’université, notamment en tant que vice-principale aux études et doyenne par intérim et vice-doyenne aux affaires de la Faculté et à l’équité à l’University of Toronto Scarborough.

Au plan national, Mme Andrade siège au Comité consultatif scientifique du Conseil des académies canadiennes et au conseil d’administration de Support Our Science. Elle préside également le Comité national de sélection Killam, travaillant avec le personnel du Conseil national de recherches Canada à la mise en œuvre de nouvelles lignes directrices pour l’attribution du prix Killam et des bourses Dorothy Killam. En 2016, elle a fondé la Toronto Initiative for Diversity and Excellence (TIDE), un groupe multidisciplinaire de professeures et professeurs qui offrent des conseils, des conférences et des ateliers sur l’accroissement de l’équité, de la diversité et des pratiques inclusives dans tous les domaines de la recherche universitaire. Au cours des huit dernières années, TIDE a accueilli des milliers de collègues pour des conversations sur les pratiques inclusives basées sur la traduction des idées tirées de la littérature en conseils pratiques adaptés au contexte universitaire. En tant que cofondatrice et première présidente du Réseau canadien des scientifiques noirs, elle dirige une coalition nationale qui soutient la réussite et l’inclusion des stagiaires, des chercheuses et chercheurs et des praticiennes et praticiens noirs dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’ingénierie. Représentant aujourd’hui plus de 700 membres et alliés élus au pays, le réseau a été nommé « champion de la communauté » par la Black North Initiative en 2023.

Katie Aubrecht
Professeure agrégée
St. Francis Xavier University

Katie Aubrecht est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité en matière de santé et la justice sociale et professeure agrégée au Département de sociologie de la St. Francis Xavier University. Mme Aubrecht a obtenu un doctorat en sociologie de l’éducation au Département d’éducation à la justice sociale de l’Ontario Institute of Education de l’University of Toronto. En tant que directrice du laboratoire Spatializing Care : Intersectional Disability Studies, Mme Aubrecht dirige un programme de recherche-action participative et de formation sur l’équité et la science de l’accessibilité. Elle a fait partie de la cohorte inaugurale des boursières et boursiers du Programme de bourses d’impact sur le système de santé de l’Institut des services et des politiques de la santé (ISPS) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Elle préside le conseil consultatif de l’ISPS, qu’elle a rejoint en 2019. Elle est également membre du Comité consultatif externe des IRSC sur l’accessibilité et le capacitisme systémique. Elle est scientifique associée à l’unité de soutien de la Stratégie maritime de recherche axée sur le patient (SPOR) et a été responsable scientifique de l’EDIA à MSSU de 2021 à 2023. Elle a été présidente et membre du conseil exécutif de l’Association canadienne d’études sur le handicap-Canadian Disability Studies Association, membre du conseil d’administration d’Eviance (incorporé sous le nom de Canadian Disability Studies Association-Association canadienne d’études sur le handicap) et de Recherche en santé mentale Canada, ainsi que rédactrice en chef adjointe de Review of Disability Studies : An International Journal. Pour en savoir plus : Spatializing Care Lab.

Tammy Bernasky
Professeure adjointe
Cape Breton University

Tammy Bernasky est professeure adjointe au Département de L’nu, d’études politiques et sociales de la Cape Breton University. Née et élevée au Cap-Breton, elle vit avec un handicap depuis toujours et elle compte plus de 25 ans d’expérience dans les efforts d’inclusion des personnes en situation de handicap aux échelons local, national et international.

Mme Bernasky a obtenu son doctorat en études critiques sur le handicap à l’Université York en 2020, où elle s’est concentrée sur les intersections entre la violence fondée sur le genre et le handicap. En 2022, elle a publié ses recherches dans le livre Working to End Gender-Based Violence in the Disability Community : International Perspectives. Sur les prémisses historiques que le handicap a été largement ignoré, effacé ou médicalisé, elle centre les histoires de diverses personnes en situation de handicap dans ses recherches dans les domaines liés aux droits de l’homme, à la politique et aux divers déterminants sociaux de la santé.

Mme Bernasky travaille avec la Nova Scotia League for Equal Opportunities à l’élaboration d’un indice de qualité de vie pour les personnes en situation de handicap, qui sera utilisé par les organismes de personnes en situation de handicap, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, les organismes désignés du secteur public et d’autres parties prenantes pour surveiller la protection des droits des personnes en situation de handicap et la mise en œuvre de la Loi sur l’accessibilité de la Nouvelle-Écosse.

Heather Cayouette
Directrice, Gouvernance et Relations avec les membres
Universités Canada

Andrea Doucet
Professeure
Brock University

Andrea Doucet est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur l’égalité entre les sexes, le travail et les soins. Elle est professeure de sociologie et d’études sur les femmes et le genre à la Brock University, et professeure auxiliaire à la Carleton University et à l’University of Victoria. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’éthique des soins, les épistémologies écologiques féministes, les politiques de congé parental, le travail rémunéré et non rémunéré dans diverses familles canadiennes, le paternage, les généalogies de concepts et l’approche du guide d’écoute pour l’analyse narrative. Son premier livre, qui a été primé, s’intitule Do Men Mother ? (University of Toronto Press, 2006, 2018) et son dernier ouvrage est une collection coéditée intitulée Thinking Ecologically, Thinking Responsibly : The Legacies of Lorraine Code (SUNY, 2021). Ses dernières collaborations comprennent des recherches menées par des collaboratrices et collaborateurs noirs et autochtones avec des organismes communautaires sur la maternité des jeunes Noires, les approches autochtones du travail rémunéré et non rémunéré, et les approches féministes, écologiques et autochtones de l’éthique des soins. Elle est directrice de projet et chercheuse principale du programme de partenariat canadien du CRSH, Réinventer les politiques soins/travail, et co-coordinatrice de l’International Network of Leave Policies and Research.

Julie Gauthier
Professeure
Collège Ahuntsic

Julie Gauthier est professeure d’anthropologie dans le réseau collégial depuis 1995. Elle détient une maîtrise en géographie. Au Collège Ahuntsic, elle agit comme conseillère pédagogique dans le service Équité, diversité et inclusion. Son établissement accueille une communauté étudiante diversifiée dont plus de la moitié provient de familles immigrantes ou a traversé un parcours migratoire récent.

Depuis une vingtaine d’années, Julie Gauthier s’investit dans des projets de rapprochement avec les premiers peuples, notamment dans le cadre du séjour décolonial Rencontres autochtones, destiné aux personnes étudiantes en sciences humaines et coconstruit avec des membres de la communauté atikamekw d’Opitciwan. Ce programme propose une rencontre expérientielle directe et immersive dans le Nitaskinan. Ces dernières années, elle a mis son expertise et ses liens pérennes avec plusieurs communautés autochtones au service d’une démarche institutionnelle d’autochtonisation et de décolonisation fondée sur la réciprocité, l’écoute véritable et des actions concertées.

Julie Gauthier a initié et coordonne annuellement le rassemblement pédagogique sur l’autochtonisation de l’éducation. Cet événement réunit entre 300 et 400 personnes issues des collèges et des universités, mettant en lumière et valorisant les voix et perspectives des premiers peuples. Il contribue ainsi à définir les voies à emprunter ensemble pour le déploiement d’actions transformatrices en éducation.

Depuis 2023, grâce au soutien du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, elle travaille avec son équipe à développer un centre de recherche et de soutien aux initiatives décoloniales et d’autochtonisation, ainsi qu’à leur transfert vers d’autres milieux éducatifs et organismes.

En tant qu’anthropologue et pédagogue, l’enseignement demeure au cœur de ses priorités. En classe, elle se consacre à l’exploration de la dimension pratique de la décolonisation, s’intéressant notamment à ses impacts transformateurs et aux résistances qu’elle suscite parfois.

Ces dernières années, elle a participé à la création de projets destinés aux milieux de l’enseignement et de la recherche, notamment le « Portail (auto)éducatif Je te vois, je t’entends, je t’écoute […] ». Ce Portail EDI fournit des outils aux enseignantes et enseignants pour adopter des approches favorisant la sécurisation de la population étudiante.

Elle a également contribué à la construction d’un guide pédagogique accompagnant la BD C’est le Québec qui est né dans mon pays d’Emanuelle Dufour, en collaboration avec l’Institution Kiuna.

Julie Gauthier a occupé à plusieurs reprises le rôle de co-coordination du Département de sciences sociales et siège au conseil d’administration du Collège Ahuntsic depuis 2020.

Merlyna Lim
Professeure agrégée
Carleton University

Merlyna Lim est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les médias numériques et le réseau mondial à l’École de journalisme et de communication de la Carleton University. Fondatrice et directrice de l’ALiGN Media Lab, elle s’intéresse à l’influence réciproque de la technologie et de la société, et plus particulièrement aux médias numériques et aux technologies de l’information (y compris les médias sociaux, les données, les algorithmes et l’intelligence artificielle) et leurs répercussions sur la justice, l’égalité, la démocratie et l’engagement des citoyennes et citoyens. Elle a notamment publié Roots, Routes, Routers : Communication and Media of Contemporary Social Movements (2018) et Online Collective Action : Dynamics of the Crowds in Social Media (2014). Chercheuse primée, elle a été nommée en 2016 au Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada.

En tant qu’universitaire interdisciplinaire, Mme Lim puise ses théories et méthodologies dans divers domaines tels que les études scientifiques et technologiques, la sociologie, les études critiques sur les médias et les sciences de l’information. Ses recherches s’appuient sur des enquêtes empiriques menées dans les pays du Sud, principalement en Asie du Sud-Est. Elle remet en question des hiérarchies du savoir et des injustices épistémiques en donnant la priorité aux pays du Sud en tant que sites de recherche primaire et sources de méthodes innovantes, de cadres conceptuels et d’interventions théoriques.

Ayant grandi à Dayeuhkolot, un bidonville industriel d’Indonésie marqué par une marginalisation et une exclusion sociétales généralisées, elle s’est engagée à aborder les questions de justice et d’inégalité tout au long de sa carrière universitaire et de ses travaux de recherche.

Susan Prentice
Professeure
Université du Manitoba

Susan Prentice est professeure Duff Roblin d’études gouvernementales à l’Université du Manitoba et professeure de sociologie. Elle se spécialise dans les questions ayant trait au travail et à la famille, à l’aide sociale et aux mouvements sociaux, en s’attachant tout particulièrement aux politiques relatives à la garde d’enfants. Elle pratique la sociologie publique et contribue depuis longtemps aux groupes féministes et à la défense des services de garde d’enfants. En 2003, elle était l’une des huit professeures qui ont déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne, alléguant que le Programme des chaires de recherche du Canada faisait preuve de discrimination systémique.

Annie Pullen Sansfaçon
Professeure
Université de Montréal

Annie Pullen Sansfaçon, professeure à l’École de travail social à l’Université de Montréal, est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la recherche partenariale et la responsabilisation des jeunes vulnérabilisés. Depuis 2023, elle est aussi vice-rectrice associée aux relations avec les premiers peuples et a co-fondé, en 2020, le Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité. Ses travaux de recherche ont été reconnus par plusieurs organismes comme ayant contribué de manière significative au développement des connaissances dans son domaine d’expertise ainsi qu’au changement social s’étant produit au Québec, au Canada et à l’international. Mme Pullen Sansfaçon est par ailleurs chercheuse associée à l’University Stellenbosh, en Afrique du Sud – mandat qui a été renouvelé jusqu’en 2025.

Momin Rahman
Professeure
Trent University

Momin Rahman est professeur de sociologie à la Trent University au Canada. Ses recherches actuelles portent sur les conflits internationaux relatifs aux identités et aux droits des personnes 2SLGBTQIA+, notamment en ce qui concerne les cultures musulmanes, et sur les expériences des musulmans 2SLGBTQIA+ au Canada. Son livre intitulé Queer/Muslim/Canadian sera publié en 2024.

Il a présenté ces travaux lors de conférences universitaires internationales et de réunions politiques privées, notamment au Bureau des droits de l’homme des Nations unies et à Affaires mondiales Canada. Il a publié plus de 40 chapitres et articles, ainsi que 4 livres : The Oxford Handbook of Global LGBT and Sexual Diversity Politics (2020, corédigé avec Michael Bosia et Sandra McEvoy, Oxford University Press), Homosexualities, Muslim Cultures and Modernity (2014, Palgrave Macmillan), Gender and Sexuality (2010, avec Stevi Jackson, Polity) et Sexuality and Democracy (2000, Edinburgh University Press). Il a également publié des travaux sur les difficultés à reconnaître le racisme systémique dans la profession universitaire et a été coprésident du comité d’équité de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université de 2018 à 2022, contribuant à l’élaboration d’une trousse d’outils sur l’équité au cours de cette période.

Il est également rédacteur en chef adjoint des revues Global Social Challenges et Development in Practice.

En 2023, il a reçu le prix Eminent Scholar Award du LGBTQ Caucus de l’International Studies Association.

Dylan Robinson
Professeur agrégé
University of British Columbia

En tant qu’écrivain et artiste xwélmexw (Stó:lō/Skwah First Nation), Dylan Robinson donne la priorité à la résurgence autochtone dans son travail. Il est doyen associé, chargé de l’équité à la Faculté des arts de l’University of British Columbia et professeur agrégé à l’école de musique de l’université. De 2015 à 2022, il a été titulaire d’une chaire de recherche du Canada en arts autochtones à l’Université Queen’s.

Son travail prend diverses formes, notamment l’écriture créative, la conservation et les pratiques inter-arts. Une grande partie de ses recherches a porté sur l’appropriation des chants autochtones dans la musique classique contemporaine et sur les pratiques artistiques de rapatriement et de réparation. Ces travaux ont été récompensés par le Best First Book Award de la Native American and Indigenous Studies Association et le Wallace Berry Award de la Society for Music Theory (Hungry Listening, 2020), ainsi que par le Ruth Solie Award de l’American Musicological Society et le Ellen Koskoff Prize de la Society for Ethnomusicology (Music and Modernity Among Indigenous Peoples in North America, 2019). Dans la poursuite de ses travaux, il copréside le Comité consultatif autochtone du Centre de musique canadienne, qui cherche à remédier à l’appropriation des chants autochtones et à la représentation erronée de la culture autochtone dans la musique classique canadienne.

Louis-Martin Rousseau
Professeur
Polytechnique Montréal

Louis-Martin Rousseau est professeur à Polytechnique Montréal depuis 20 ans. Ses recherches portent sur les frontières de l’intelligence artificielle (IA), de la recherche opérationnelle (RO) et des sciences de la gestion (SG). Ses travaux portent sur l’optimisation combinatoire et visent à résoudre des problèmes liés à la logistique du transport, à l’ordonnancement du personnel et à l’optimisation des ressources en soins de santé. Depuis 2016, il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en logistique des soins de santé (HANALOG), qui se concentre sur le développement d’une nouvelle génération d’algorithmes d’optimisation pour résoudre les problèmes analytiques descriptifs, prédictifs et prescriptifs des soins de santé. Alors que la médecine personnalisée continue d’émerger et de se développer, l’interaction entre la planification et l’exécution des traitements individuels et les ressources médicales limitées et coûteuses posera d’énormes défis. En particulier, la chaire a l’intention d’étudier des domaines où le vieillissement de la population aura un impact important : le traitement du cancer, les services de soins à domicile et la logistique hospitalière.

Paulette Steeves
Professeure agrégée
Algoma University

Paulette Steeves, Ph. D. (Crie-Métisse) est une archéologue autochtone. Elle est née à Whitehorse, dans les Territoires du Yukon, et a grandi à Lillooet, en Colombie-Britannique. Elle est diplômée de l’enseignement supérieur de première génération. Elle a obtenu une licence en anthropologie, avec distinction, à l’University of Arkansas à Fayetteville en 2000. En 2008, elle a reçu la bourse Clifford D. Clark pour suivre des études supérieures à la Binghamton University, dans l’État de New York; elle a soutenu sa thèse avec succès en 2015. Mme Steeves a donné des cours d’anthropologie et d’archéologie au Canada et aux États-Unis, en se concentrant sur l’histoire des Amérindiens et des Premières Nations et sur la décolonisation du monde universitaire et de la production de connaissances. Elle est professeure agrégée et directrice du département de sociologie-anthropologie et membre du corps professoral du programme de géographie, de géologie et de gestion des terres à l’Algoma University, et titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur la guérison et la réconciliation de l’histoire autochtone. Ses recherches portent principalement sur le paléolithique autochtone de l’hémisphère occidental, ainsi que sur la guérison et la réconciliation. Elle soutient que les peuples autochtones étaient présents dans l’hémisphère occidental dès 130 000 ans avant notre ère, voire beaucoup plus tôt. Son livre, The Indigenous Paleolithic of the Western Hemisphere, publié en 2021, a remporté l’American Library Association Choice 2022 Outstanding Academic Title Award. Mme Steeves est l’autrice de nombreux articles et chapitres de livres publiés dans des collections. Elle a créé une base de données sur les pensionnats, les externats indiens et les hôpitaux indiens au Canada, en ligne sur CRSCID.com, ainsi qu’une base de données sur les sites archéologiques du Pléistocène dans les Amériques. La base de données sur le paléolithique autochtone des Amériques est en ligne sur TIPDBA.ca.

Shirley Anne Tate
Professeure
University of Alberta

Son domaine de recherche est l’étude de la diaspora noire au sens large et elle s’intéresse au racisme institutionnel, au corps, à l’affect, à la beauté, à l’hybridité, à la performativité de la « race » et aux études décoloniales caribéennes, tout en prêtant attention aux intersections de la « race » et du genre. Son projet de recherche des chaires de recherche du Canada actuel porte sur l’antiracisme et la décolonisation dans les universités. Elle est professeure honoraire à la Nelson Mandela University, en Afrique du Sud, affiliée au CriSHET, et professeur invité au CRED, à la Leeds Beckett University, au Royaume-Uni.

Joaquin Trapero
Directeur, Initiatives de recherche stratégique
University of Victoria

Joaquín Trapero est directeur des initiatives de recherche stratégique à l’University of Victoria, où il a occupé plusieurs fonctions liées à la planification stratégique, aux initiatives de recherche institutionnelle et à la mobilisation des connaissances depuis son arrivée en 2006. Responsable de l’élaboration et de la supervision du plan de recherche stratégique de l’université, M. Trapero s’intéresse à la manière dont les universités peuvent contribuer à relever les défis les plus pressants de notre monde, selon des méthodes inclusives et respectueuses de la diversité. Depuis plus de 15 ans, M. Trapero gère les programmes du Secrétariat des programmes interorganismes à l’intention des établissements et de la Fondation canadienne pour l’innovation, renforçant les capacités en matière d’équité, de diversité et d’inclusion au niveau institutionnel afin d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion pour les initiatives du Programme des chaires de recherche du Canada, du Programme des chaires d’excellence en recherche du Canada, du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada et du Programme des chaires de recherche Canada 150.

Joaquín Trapero est titulaire d’un doctorat en astrophysique et d’une licence en mathématiques. Avant de rejoindre l’University of Victoria, il a été scientifique dans le domaine du milieu interstellaire et des technologies spatiales, enseignant à l’université et responsable de l’innovation dans le secteur privé.

Kristopher Wells
Professeur agrégé
MacEwan University

Kristopher Wells (il) est professeur agrégé au Département des soins aux enfants et aux jeunes, à la faculté de santé et d’études communautaires de la MacEwan University. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada (niveau II) sur la compréhension par le public des jeunes faisant partie de minorités de genre et d’orientation sexuelle au Canada, M. Wells est également le directeur fondateur du MacEwan Centre for Sexual and Gender Diversity. Ses travaux universitaires portent sur les jeunes des minorités sexuelles et de genre, la santé, l’éducation, le sport et la culture. M. Wells est l’une des forces motrices de la création de nombreuses initiatives novatrices, notamment PrideTape, Camp fYrefly, Edmonton Queer History Project, ainsi que l’Alberta GSA Conference and Network. M. Wells est fréquemment invité à donner des conférences nationales et internationales sur les questions relatives aux jeunes des minorités sexuelles et de genre. Il a été consultant scientifique expert auprès du gouvernement du Canada, du Sénat canadien, du Musée canadien pour les droits de la personne, de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, de la Gendarmerie royale du Canada, de l’Agence de santé publique du Canada, de l’UNESCO, de l’Organisation mondiale de la santé et de nombreux gouvernements provinciaux et municipaux à travers le Canada. M. Wells est rédacteur en chef de la revue internationale Journal of LGBT Youth, qui est la principale publication de recherche sur les jeunes 2SLGBTQIA+ dans le monde. Son travail a été récompensé par plus de 50 prix et reconnaissances universitaires et communautaires, dont le prix de l’éducation publique de l’Alberta Teachers’ Association, le prix Alumni Horizon de l’University of Alberta, le médaillon du centenaire de l’Alberta et la médaille du jubilé de platine de la Reine.  

Anciennes et anciens membres du Comité