Reconnaissance de l’équité en 2015


Dans le cadre du processus de reconnaissance de l’équité de 2015, le Programme des chaires de recherche du Canada dresse le profil de trois établissements de taille moyenne qui ont atteint des taux de représentation dignes de mention pour les groupes désignés : les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones et les personnes qui font partie des minorités visibles.

Ces trois établissements sont les suivants :

Brock University

La Brock University soutient l’équité en matière d’emploi et la diversité en milieu de travail, et elle compte un taux de représentation des femmes et des personnes qui font partie de minorités visibles des plus impressionnants parmi ses 10 titulaires de chaire. L’université déclare en effet qu’en 2015, 40 p. 100 de ses titulaires de chaire sont des femmes et 20 p. 100 d’entre eux font partie de minorités visibles. Toutefois, elle compte trop peu de chaires pour que des objectifs puissent être fixés pour les deux autres groupes désignés, à savoir les personnes handicapées et les Autochtones.

L’engagement de la Brock University est exprimé dans les principes qu’elle intègre à ses orientations stratégiques, et ce, dans le but de veiller à ce que ces principes soient mis en application dans l’ensemble de l’établissement. Puisque l’université s’efforce de changer les choses au sein des collectivités à l’échelle locale, nationale et internationale, son plan de recherche stratégique, Vision 2020, comporte plusieurs objectifs qui sont directement reliés aux efforts qu’elle déploie en matière d’équité et de recrutement à l’égard des chaires de recherche du Canada. Ces objectifs visent, entre autres, à faire en sorte que la Brock University soit un endroit de prédilection où étudier et travailler, à encourager les initiatives transdisciplinaires et à contribuer au bien-être d’ordre culturel, économique et social des collectivités locales, nationales et internationales. Ces objectifs sont tous atteints en veillant à réunir un groupe diversifié d’universitaires qui représentent les collectivités auxquelles ils sont associés.

Les candidats à une chaire de recherche du Canada sont vivement encouragés à s’identifier comme membres d’un groupe désigné et se voient offrir la possibilité d’indiquer leur appartenance à l’un de ces groupes. Le processus utilisé par l’université pour recruter de nouveaux membres du corps professoral permet de veiller à ce que l’équité soit abordée à l’échelle de l’établissement. Ce processus consiste notamment à faire ce qui suit :

  • élaborer des plans d’équité propres aux facultés;
  • encourager les administrateurs de haut rang à tenir compte de l’équité lorsqu’ils prennent des décisions en matière d’embauche;
  • confier le suivi de l’équité en matière d’emploi à un comité spécial composé d’administrateurs de faculté, qui a pour mandat de rendre compte de la façon dont les facultés abordent la question de l’équité dans le cadre du processus d’embauche.

L’équité est un principe clé pour la Brock University. Nous vivons dans une société de plus en plus diversifiée, et il est essentiel pour nous de recruter les plus grands spécialistes à l’échelle aussi bien nationale qu’internationale si nous voulons nous assurer d’avoir un effectif de chercheurs représentatif.

― Gary Libben, vice-recteur à la recherche, Brock University

University of Regina

En 2015, l’University of Regina a réussi à assurer la représentation de deux groupes désignés parmi ses 10 titulaires de chaire, et elle déclare que 40 p. 100 de ces titulaires sont des femmes et que 20 p. 100 d’entre eux font partie de minorités visibles. Toutefois, l’université compte trop peu de chaires pour que des objectifs puissent être fixés pour les deux autres groupes désignés, à savoir les personnes handicapées et les Autochtones.

En choisissant de miser stratégiquement sur ses programmes et sur les ressources existantes pour promouvoir, encourager et appuyer les occasions d’assurer l’équité dans les domaines où une sous-représentation est constatée, l’université a été en mesure d’atteindre ses objectifs en matière d’équité en ce qui a trait à la représentation des femmes et des minorités visibles parmi les titulaires de chaire de recherche du Canada. Selon le vice-recteur à la recherche, David Malloy, les objectifs à atteindre en matière d’équité en ce qui a trait aux titulaires de chaire de recherche du Canada ont eu une incidence positive dans le domaine de la recherche au sein de l’université. Ils ont permis d’accroître la diversité et la richesse de ses travaux, ce qui a augmenté l’influence de l’University of Regina dans le monde.

Dans son plan stratégique 2015-2020, l’université a retenu, comme indicateur de réussite de sa priorité stratégique relative à l’engagement envers les collectivités, les progrès qui auront été accomplis pour ce qui est de constituer un effectif représentatif de la diversité de la population de la province.

L’université a fait des efforts délibérés pour promouvoir la diversité dans les rôles de direction, ainsi que dans les domaines où les quatre groupes désignés ont toujours été sous-représentés. À titre d’exemple, Vianne Timmons est la première femme à avoir été nommée rectrice d’une université en Saskatchewan. Dans le cadre de ses fonctions, elle organise régulièrement des activités portant sur les femmes et le leadership.

En collaboration avec nos trois collèges fédérés, nous avons travaillé avec diligence en vue de promouvoir et de créer un milieu d’apprentissage inclusif, où tous les professeurs, les employés et les étudiants, quelle que soit leur identité, se voient représentés et voient leurs aspirations exprimées.

― Vianne Timmons, rectrice et vice-chancelière, University of Regina

University of Victoria

En 2015, l’University of Victoria a dépassé ses objectifs en matière d’équité quant à la représentation de trois des groupes désignés : les femmes, les minorités visibles et les Autochtones. Parmi ses 30 titulaires de chaire, 30 p. 100 sont des femmes, 23 p. 100 font partie de minorités visibles et 3 p. 100 sont d’origine autochtone. Bien qu’elle compte trop peu de chaires pour que des objectifs puissent être fixés pour deux des groupes désignés, à savoir les personnes handicapées et les Autochtones, l’université signale néanmoins que des titulaires de chaire font partie de ce dernier groupe.

L’engagement ferme de l’University of Victoria en matière d’équité n’est pas nouveau, comme en témoigne le premier objectif du plan stratégique de l’établissement : être une communauté d’apprentissage accueillante et diversifiée, qui fait preuve d’un engagement manifeste envers l’équité et la justice. En 2012, elle a été la première université reconnue pour l’adoption de pratiques exemplaires en ce qui a trait au recrutement des titulaires de chaire de recherche du Canada et pour le dépassement de ses objectifs en matière d’équité.

Un examen récent des pratiques d’embauche a cerné les répercussions positives du précédent plan d’équité en matière d’emploi de l’université de même que les aspects à l’égard desquels des efforts supplémentaires s’imposent. Ainsi, le plan en vigueur, Employment Equity Plan 2015-2020, définit la façon dont l’établissement continuera de suivre de près l’équité en matière d’emploi, notamment en ce qui concerne le recrutement des titulaires de chaire de recherche du Canada, et met l’accent sur la reddition de comptes, la responsabilisation et la transparence eu égard à l’équité.

L’University of Victoria offre un certain nombre d’outils et de ressources afin de recruter et de conserver un effectif diversifié d’étudiants, de professeurs et d’employés de talent.

  • Le bureau du vice-recteur aux études offre chaque année, aux membres de tous les comités, les ateliers requis sur le recrutement. Ces ateliers ont permis d’instaurer une culture d’excellence et d’équité en la matière.
  • Chaque faculté produit un rapport annuel sur le recrutement et le maintien en poste, qui aide l’université à respecter l’engagement qu’elle a pris de créer une communauté d’apprentissage dynamique et diversifiée.
  • Le conseiller du vice-recteur aux études en matière d’équité et de diversité vient en aide aux comités de recrutement à tout moment au cours du processus d’embauche, entre autres, quand des mesures d’adaptation doivent être prises pour certains candidats.

L’University of Victoria est déterminée à embaucher les meilleurs professeurs pour doter les chaires de recherche du Canada, afin que ces derniers puissent l’aider à consolider ses atouts dans le domaine de la recherche, à former la prochaine génération de personnes hautement qualifiées et à contribuer à l’enrichissement des connaissances nécessaires pour donner une vie meilleure aux Canadiens.

― David Castle, vice-recteur à la recherche, University of Victoria