Chaires de recherche du Canada
La pandémie de COVID-19 a obligé les gouvernements à restreindre la mobilité des Canadiens afin de contrôler la transmission du virus. Mais cette stratégie a porté un coup dur à certaines tranches de la population. Victor Kuperman, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en psycholinguistique, étudie les répercussions de la pandémie sur la mobilité sociale de deux segments vulnérables de la population canadienne : les étudiants universitaires et les adultes de 65 ans et plus.
M. Kuperman et son équipe de recherche mènent un projet pluriannuel à grande échelle pour documenter les effets néfastes à court et à long terme de la pandémie sur la compréhension écrite et les compétences scolaires connexes des étudiants universitaires. Ils recueillent également des récits produits par des personnes âgées, avant et pendant la pandémie, et ils effectuent des analyses linguistiques informatiques afin de déterminer les conséquences émotionnelles et cognitives d’un isolement social prolongé pour ce groupe. Ils entendent aussi mettre au point un outil de dépistage non invasif de la solitude.