Marina Klein



Chaire de recherche du Canada en études cliniques et épidémiologiques des infections virales chroniques chez les populations vulnérables

Niveau 1 - 2018-10-01
Université McGill
Instituts de recherche en santé du Canada

514-843-2090
marina.klein@mcgill.ca

Objet de la recherche


Évaluer et mettre en place des interventions pour améliorer la santé des personnes infectées par l’hépatite C et le VIH et influencer les politiques de prise en charge des populations vulnérables.

Importance de la recherche


Permettre un meilleur accès aux soins et améliorer la santé des Canadiens infectés à la fois par l’hépatite C et le VIH.

Éliminer les infections virales chroniques


Le virus de l’hépatite C (VHC) touche 115 millions de personnes dans le monde, dont 2,3 millions sont aussi infectées par le VIH. Des 70 000 Canadiens qui vivent avec le VIH, environ le quart ont aussi le VHC. Ces infections touchent d’une manière disproportionnée les populations défavorisées et pèsent lourdement sur les communautés autochtones du Canada.

Les traitements de l’infection pae le VIH augmentent de façon radicale l’espérance de vie et préviennent les nouvelles infections, et les nouveaux traitements de l’infection par le VHC peuvent guérir les infections virales chroniques. Mais les traitements seuls ne suffisent pas : une plus grande sensibilisation, le dépistage et la prévention sont les clés pour éliminer ces infections. Si l’on veut vaincre les inégalités en matière de santé vécues par les populations vulnérables, il faut mettre en place des soins efficaces, équitables et adaptés à la culture.

Le programme de recherche de Marina Klein s’appuie sur des années de travaux multidisciplinaires à la tête de l’une des plus grandes études sur la co-infection VIH-VHC. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cliniques et épidémiologiques des infections virales chroniques chez les populations vulnérables, Mme Klein documente l’impact de ces nouveaux traitements sur les résultats obtenus. Elle s’emploie aussi à concevoir et à tester des approches personnalisées pour améliorer l’accès au diagnostic et au traitement, à renforcer les capacités pour la recherche auprès des communautés autochtones et à utiliser les données recueillies pour plaider en faveur de modifications aux politiques.

Les enseignements que Mme Klein et son équipe de recherche tirent des défis que représente la prestation de soins liés au VHC à des populations marginalisées ont le potentiel d’orienter la réaction du Canada à l’épidémie de VHC. L’objectif ultime est d’ouvrir la voie à l’élimination du VHC et d’autres infections virales au Canada et ailleurs dans le monde.