Résumé
Les efforts visant à assimiler de force les enfants autochtones à la culture des colons, notamment au moyen des pensionnats, ont dévasté les langues et les rôles traditionnels des Autochtones. Les conséquences pour les personnes bispirituelles ont été particulièrement pénibles, et pourtant les efforts actuels en vue d’une réconciliation tiennent rarement compte des questions de genre ou de sexualité.
Margaret Robinson, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la réconciliation, le genre et l’identité, souhaite contribuer à réparer ces torts en explorant la Nouvelle Vague autochtone, un mouvement artistique international qui se distingue par la voix vigoureuse d’artistes bispirituels. Mme Robinson et son équipe de recherche s’associent à des membres bispirituels de la communauté pour examiner comment la Nouvelle Vague autochtone peut soutenir les identités sexuelles et de genre des Autochtones, promouvoir la maîtrise des langues autochtones et améliorer le bien-être et l’identité culturelle des collectivités autochtones.