Gordon L. Flett



Chaire de recherche du Canada en personnalité et en santé

Niveau 1 - 2017-11-01
Date de renouvellement : 2017-10-01
Université York
Conseil de recherches en sciences humaines

416-736-2100 ext. 33727
gflett@yorku.ca

Objet de la recherche


Examiner les rôles du perfectionnisme et de la pression de paraître parfait lorsque les niveaux de bien-être, de santé et de relations interpersonnelles sont réduits, et ce, dans une perspective de durée de vie.

Importance de la recherche


Cette recherche permettra de mieux comprendre la nature du perfectionnisme, afin d’éclairer les interventions préventives conçues pour diminuer la vulnérabilité des perfectionnistes.

Comprendre la pression d’être parfait


Esprit sain, corps sain. C’est un vieux dicton, qui a été confirmé par les psychologues et les spécialistes en soins de santé qui observent régulièrement les facteurs psychologiques qui influent directement sur notre santé. Mais quelle sorte de comportement psychologique est nuisible et comment influe-t-il sur les problèmes de santé?

Pour Gordon Flett, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en personnalité et en santé, de nombreux problèmes de santé sont enracinés dans nos personnalités et la façon dont nous répondons généralement au stress et aux défis de la vie quotidienne. Il se concentre sur les personnes qui vont au-delà d’une démarche saine de recherche d’excellence en tentant d’atteindre la perfection absolue. Malheureusement, les personnes qui croient devoir être « parfaites » subissent de nombreux coûts et de nombreuses conséquences, payant ainsi un prix émotionnel élevé pour cette préoccupation.

En collaboration avec Paul Hewitt, un professeur au sein du département de psychologie de l’Université de la Colombie-Britannique, M. Flett a développé l’échelle multidimensionnelle du perfectionnisme. Cette mesure reflète leur approche conceptuelle centrée sur les composants personnels et interpersonnels du perfectionnisme. Ils ont constaté que certaines personnes veulent non seulement être parfaites, mais ont aussi besoin de paraître parfaites. Cette recherche est associée au stress chronique et à diverses formes d’inadaptation, y compris la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires et les tendances suicidaires.

M. Flett explore plus en profondeur de quelle façon et pourquoi les perfectionnistes sont vulnérables à l’échec, aux revers et aux facteurs de stress. Il élargit sa recherche sur le rôle du perfectionnisme dans la maladie physique en évaluant les facteurs qui contribuent à cette association. D’autres travaux porteront sur la compréhension du perfectionnisme chez les enfants et les adolescents à la lumière des indications voulant que le perfectionnisme soit à la hausse parmi ce groupe.